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C'est Peu Dire

  • : Les Restes du Banquet
  • : LA PHRASE DU JOUR. Une "minime" quotidienne, modestement absurde, délibérément aléatoire, conceptuellement festive. Depuis octobre 2007
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Et Moi

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  • Philosophe inquiet, poète infidèle, chercheur en écritures. 55° 27' E 20° 53' S

Un Reste À Retrouver

19 septembre 2020 6 19 /09 /septembre /2020 01:41

On m’avait prévenu, il y aurait du beau monde chez le chirurgien (un ami d’ami). Une avocate, un universitaire, un attaché parlementaire, une galeriste, un végétarien et je ne sais qui encore. Pour faire bonne figure, j’avais donc révisé quelques fiches : le conflit israélo-palestinien (celui qui en fait une présentation synthétique et non partisane est toujours apprécié) ; le dernier livre d’Emmanuel Carrère (je n’ai lu que les pages sur la bipolarité, le thème est très tendance) ; l’histoire du blasphème (plutôt que son éloge par Caroline Fourest, très clivante et à réserver aux soirées bières-pizzas, j’ai mémorisé un paragraphe de l’Universalis) ; les origines gauloises du chant grégorien (je fais toujours grosse impression avec ce sujet, sauf si on me demande de chanter) ; ma recette du butter chicken sans butter ni chicken (je le confesse, c’est moi le végétalien) qui détend toujours les zygomatiques et le sphincter)…

Eh bien figurez-vous que tous mes efforts auront été vains. Il n’a été question que de Friends, Breaking Bad, Game of Thrones (of course!), Le Bureau des légendes et quelques autres séries.

Je suis resté sec. J’ai pensé faire une partie de Fortnite sur ma PS4, puis je me suis souvenu que je ne savais pas y jouer et que je n’avais pas de PS4.

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18 septembre 2020 5 18 /09 /septembre /2020 08:26

Abri confortable, cellule d’isolement, antichambre féconde, point de vue stratégique, exposition pénible, partage du sensible, il est tout cela et plus encore, le silence.

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17 septembre 2020 4 17 /09 /septembre /2020 02:14

I

I c’est une île, me dis-je, sans réfléchir. Oui ? Mais non, c’est idiot, il n’y a pas de lien. I, c’est une tige verticale, un poteau électrique (sans les fils), ou une licorne en partie cachée derrière la ligne du bas, un ibis en partie caché par la ligne du haut, un if d’Irlande qui aurait perdu ses épines, oui, mais pas une île. Tahiti, les Maldives, la Sicile, Trinité ou Bali, ce sont des îles mais vraiment pas en forme de I. 

C’est bizarre cette image d’île qui me vient immédiatement à l’esprit, surtout écrit en capitale. Pour le i minuscule, c’est différent. Les capitales ont quelque chose de massif et continental. Le petit i, quant à lui, ouvre sur une autre géographie ; son point suscrit, minuscule et sublime est comme une fenêtre sur l’infiniment petit, une microtrace, à la lisière du rien, à la limite du vide et puis, c’est indéniable, on dirait une île, libre et fragile.

Autre chose me turlupine, j’écris Île, mais j’entends Il ; ce n’est pas logique ? Y aurait-il une méprise orthographique ou une discrépance phonique (je chéris les mots inordinaires et les tournures alambiquées) ? Je persiste avec mon idée fixe, je résiste, alors que c’est évident, I n’a rien d’une île tandis que I et Il sont intimement liés. Il désigne l’être viril, celui dont le membre s’érige, pénis, pine, bite ou biroute, zizi ; celui qui dirige et signe parce qu’il se sent rigide. Il, mot de l’hégémonie, du sérieux, de la domination, de l’autorité. Eh bien parlons-en, car il n’y a pas lieu d’être si fier. Ce serait comique si ce n’était pathétique. De quelle puissance s’agit-il ? L’empire et l’emprise de cet appendice réel ou symbolique sont iniques et injustifiés. Il a besoin d’L pour tenir debout. Il a besoin d’une consonne pour vibrer. Il a besoin d’ailes pour désirer.

Il croit intimider, mais il n’a ni épaisseur ni intensité, il est vide, privé d’idées, sans sentiments. Sans issues, ni entrée ni sortie. Comment disposer d’un intérieur quand on habite un I, jamais à l’abri de la lumière, toujours exhibé, toujours livré à sa triste réalité, lisse et aplati. Solitude et exil ; ce qui lui manque à I, précisément, c’est une île, là où l’on se retire, à l’ombre de l’implicite, une île, des îles, aux horizons multiples, aux frontières liquides, aux imaginaires métis et aux écritures pérégrines.

Île est fille, Île est ville ; jamais seule, jamais veuve, elle est dix, elle est mille, comme une famille, vivante et libertine. Myriades d’étoiles océaniques, des îles à la pelle, si belles, si belles, archipels fertiles ; féminin pluriel, singulière multitude ; litanie sans ennui de petits points sur les i ; histoire poétique de polynésies à venir.

Alors pour finir, s’il faut un compromis, disons que les I sont des presqu’îles, disons qu’ils sont un désir d’îles.

(Et si vous le vouliez bien, nous pourrions lui restituer ce qu’il avait perdu en grandissant, son petit point, İ)

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16 septembre 2020 3 16 /09 /septembre /2020 02:01

Je vais encore fâcher des écrivains, alors que je les aime bien, mais je voudrais dire un mot des bibliothèques. Pas les bibliothèques publiques qui permettent à beaucoup de lire, mais les bibliothèques privées, ces mouroirs à livres, ces cimetières à mots. N’enfermez plus vos livres, n’enterrez pas vos auteurs, ne stockez pas, n’empilez pas, ne gardez pas ; donnez. Un livre mérite plus que deux mains et une paire d’yeux ; faites tourner vos livres, et que s’usent les couvertures à en devenir illisibles, et que tournent les pages à en donner le tournis.

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15 septembre 2020 2 15 /09 /septembre /2020 03:54

Certains livres sont bien construits mais aucun n’est habitable. Manquent les voisins.

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14 septembre 2020 1 14 /09 /septembre /2020 09:35

Il faut savoir en distribuer un peu pour le conserver, car on cesse de le détester et le contester, le pouvoir, quand on peut en user et abuser aussi.

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13 septembre 2020 7 13 /09 /septembre /2020 09:29

Ce n’est pas laid le contraire de beau, mais inerte, fatigué, mutique.

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12 septembre 2020 6 12 /09 /septembre /2020 02:55

Nulla dies sine linea pensa-t-il, et il sortit sa paille à sniffer et sa carte bleue.

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11 septembre 2020 5 11 /09 /septembre /2020 02:49

– Mais… comment… ?, balbutia la princesse.

– On ne dit pas comment, on dit coâ, rectifia le prince charmant qui avait retrouvé son sens de l’humour après deux siècles passés dans la peau pustuleuse d’un crapaud.

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10 septembre 2020 4 10 /09 /septembre /2020 02:55

Q

Avec le Q, on voit tout de suite que quelque chose cloche. Non qu’il soit anachronique ou dissymétrique, mais il est quand même un peu baroque et vraiment pas académique. C’est cette queue grotesque qui inquiète. Bien sûr, sans sa queue, le Q n’est plus un Q, c’est un O. Qu’en est-il alors de cette lettre fantasque ? Quid de ce curieux Q ?

Le Q n’est pas une bouche ; il y a bien ce poil qui pique ou cette langue lubrique, mais manquent les quenottes. Le Q n’est pas un cul ; il a bien une forme de trou mais on ne voit pas ce que vient faire là cette quéquette microscopique et un peu flasque (pardon, je me moque) ; d’un point de vue anatomique, ça choque. Le Q n’est pas un nombril ; cette queue excentrique le sauve même d’un nombrilisme égocentrique. Le Q n’est pas une tarte aux quetsches, manquent les noyaux.

Le Q pourrait être un dandy d’une autre époque portant le catogan, c’est très romanesque ; il pourrait être un ballon de Banksy planant à des hauteurs stratosphériques, ça devient poétique.

Le Q est fort énigmatique. Les choses en Q ont quatre côtés ou quatre jambes ou quatre moteurs ou quatre couleurs, elles forment un quadrilatère ou un quatuor mais rien qui ne soit circulaire ou sphérique. Parfois même, elles sont rectilignes comme un quai ou presque comme un tir de pistolet automatique. Décidément rien ne colle avec le Q : imaginez le quai du port de Dunkerque en forme de Q, les paquebots ne pourraient ni entrer ni sortir et l’équipage ne trouverait pas cela très ludique. Pire encore, imaginez la remise en question des lois de la balistique, le balle n’aurait pas une course parabolique mais en forme de Q.

Voilà, tout s’explique, le Q n’est pas une question, c’est la lettre des questions. Qui, quoi, quand, lequel, pourquoi, par qui, jusqu’à quand ? Question ontologique, qu’est-ce que c’est que « être » ? Quintessence, quiddité et quoddité, réduction phénoménologique et analyse eidétique. Non mais de qui se moque-t-on ? Toute cette quincaille de concepts anémiques, toute cette fabrique de querelles métaphysiques, toute cette fornication synaptique ; ne serait-ce pas plutôt l’arnaque du théorique ? À forcer sur l’analytique, on quitte ce qui compte.

Le Q est une quête, OK, mais inutile de chercher la quadrature du cercle, sa queue – queue de cheval, queue de cochon, queue de pie, queue de rat, que de queues, qu’importe… – sa queue donc, est ce qui empêche de tourner en rond comme une bourrique, de rester statique, c’est ce qui rattache au quotidien toujours asymétrique. La queue du Q, c’est le grain de quartz dans les rouages mécaniques.

Le Q est une quête et sa queue, plus comique qu’érotique, le sauve de la perfection sphérique, le préserve du sort tragique des lettres sans manques et des êtres sans désirs.

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9 septembre 2020 3 09 /09 /septembre /2020 02:45

Bien sûr que tu n’es pas ce que je vois de toi, mais crois-tu vraiment que ce que tu montres de toi est ce que je vois ou crois voir ou veux voir. D’ailleurs, es-tu plutôt ce que tu es, ce que tu veux montrer, ce que tu aimerais que je croie que tu es, ou ce que je vois ou ce que je crois que tu veux montrer ? Tu dis te moquer de ce que l’on pense de toi, mais penses-tu que tu te moquerais de ce que l’on pense de toi si tu étais ce que tu es sans penser à ce que l’on pense que tu es ?

Certains vont chercher l’infini dans le nombre de décimales de pi ; il est là pourtant l’infini, niché dans le jeu des regards qui jamais ne s’annule.

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8 septembre 2020 2 08 /09 /septembre /2020 13:16

Caresse l’animal qui t’habite, nourris ton enfant intérieur, accueille l’étranger qui chemine en toi, prends soin de ton ange blanc et n’oublie pas de sortir les poubelles.

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7 septembre 2020 1 07 /09 /septembre /2020 02:23

Les mystères nous écrasent, les énigmes nous agacent, les problèmes nous tracassent, seules les questions nous animent.

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6 septembre 2020 7 06 /09 /septembre /2020 01:54

Je ne suis pas loin de penser qu’Il est en train de nous tester, le Grand Administrateur. Il teste notre patience, notre résistance à l’absurde, notre aptitude à privilégier l’essentiel et les exercices imaginés par Épictète, Taisen Deshimaru ou Émile Coué sont de la gnognotte à côté de son épreuve du « tapez dièse ».

Mais si, vous savez bien, « je n’ai pas compris votre choix, essayez de taper avec le majeur, en équilibre sur le pied gauche », ou bien « en raison du nombre important de candidats en train de passer l’épreuve, rappelez demain », ou encore « vous pouvez demander que cette conversation ne soit pas enregistrée, vous pouvez également demander que l’on ne revende pas vos données personnelles, en ce cas vous gagnerez, pour votre sens de l’humour, notre carte premium privilège qui vous donnera le droit de vous faire voler beaucoup plus de données personnelles que les autres », etc.

Jusqu’à présent, j’ai toujours échoué, le plus souvent très près du but, mais je sens que je progresse. Allez, j’y retourne… « troisième et dernier essai pour taper votre mot de passe, une erreur de plus et votre carte sera définitivement avalée ».

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5 septembre 2020 6 05 /09 /septembre /2020 01:10

Le ciel est à la bonne hauteur.

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4 septembre 2020 5 04 /09 /septembre /2020 02:08

Je ne comprends pas cet acharnement ; plusieurs fois par jour il refoule tous les messages envoyés par Amourette (Ludmilla l’avait laissé indifférent, elle n’a d’ailleurs pas insisté). Mais avec Amourette (qui est assez prolixe, il faut bien le reconnaître), l’administrateur de mon filtre anti-spam est sans pitié et sa rigidité excessive me semble suspecte, je ne serais pas surpris d’apprendre l’existence d’une histoire passée malheureuse entre Amourette et lui.

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3 septembre 2020 4 03 /09 /septembre /2020 00:51

M

Le M est une montagne.

Un massif peut-être même. C’est le Mont-Blanc ou l’Himalaya ; une montagne en Mongolie, au Maroc ou au Monténégro. Renversez-le, le M, eh bien c’est toujours une montagne, mais russe cette fois. La hauteur augmente puis elle diminue, on monte, on monte, on culmine au sommet – avec un panorama dégagé sur tous les mots de la page – et on retombe. Quelquefois, on en met deux à la suite, MM., quand on parle de Messieurs en costume avec mallette, des ministres ou des managers, mais alors, avec ces Ms jumeaux, il y a beaucoup de montées et de descentes, ça peut donner mal au cœur et faire vommmir.

Manon (c’est mon amie, elle n’est pas mariée, mais a beaucoup d’imagination) voit un monstre maléfique qui marche vers elle, comme une immense fourmi mécanique avec des mandibules mortelles ou une mygale menaçante qui ne mange que les enfants de huit ans et demi.

Dans mon monde à moi – je n’en démords pas – le M est une montagne, ni magique ni maléfique, seulement… montagneuse.

Ce que je trouve amusant, c’est que mer commence par M aussi. Je m’interroge ? En Méditerranée, la mer est calme, mais dans le détroit de Malacca, je ne sais pas, il doit y avoir des vagues démesurées, hautes comme des murs et dures comme des montagnes. Alors on monte et on descend et on monte, on a le mal de mer et on vommmit là aussi.

Aujourd’hui, le niveau de la mer monte et la hauteur des montagnes diminue. C’est dramatique. Le monde est malade et les humains sont de mauvais médecins.

M, évidemment, c’est le mot des amoureux, ceux qui sèment des mots tendres et intimes comme des poèmes. Mais l’amoureux n’est pas toujours un bon marin, et comme en mer, dans la tourmente, il lui arrive d’avoir mal au cœur.

Le M est une montagne, mauvaise ou sublime, on l’aime malgré tout.

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31 août 2020 1 31 /08 /août /2020 00:24

On se trouve unique ; on se perd multiple.

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30 août 2020 7 30 /08 /août /2020 06:43

D

Pour le D, c’est un peu plus difficile à voir, parce qu’il s’agit d’une idée : disons-le d’emblée, le D est un défi. Ce n’est pas évident, je le concède, on dirait plutôt une voiture couchée qu’il faudrait redresser. C’est déroutant ! Bon, une idée, d’accord, mais idée de quoi ?

Regardez bien, la lettre est dynamique, le D va doucement vers la droite, on dirait une flèche à la pointe arrondie ou un index – disons le bout du doigt – qui donne la direction.

Pourtant, il bedonne un peu le D, comme un directeur ; on peut même se demander s’il n’était pas destiné à dominer, tel un commandant qui reste derrière, mais donne les ordres. D comme directeur, mais D comme dictateur ou despote. Si on la redresse (la voiture couchée), si on dégonfle les pneus et réduit l’arrondi du toit, le D redevient alors à un Δ, son ancêtre grec. Ce delta est un triangle indétrônable, solidement posé et dirigé vers quelque divinité d’en haut dans une posture idéale et définitive. Le Δ est un D indestructible et taillé comme un diamant, mais il est sans devenir.

En se renversant, le D a perdu cette perfection euclidienne, il a pris des rondeurs, il n’est plus obsédé par le monde des idées, il indique la droite, c’est-à-dire le mot d’après ou le déroulement de l’histoire, bref ce qui ne dure qu’un temps. Le Δ pointu intimidait et nous rendait dociles ou modestes, le D nous désempare, mais nous rend audacieux et indépendants.

Le D est un défi, un appel à découvrir ce qui viendra, une invite à désirer plus qu’à espérer. Il tourne le dos au passé, reste indifférent aux espaces idéels, il donne congé au divin et dirige vers des lendemains d’homme, des lendemains à dessiner.

Bien sûr il faut aller au bout de la ligne, et on ne peut pas sauter les pages, il faut attendre parfois. Il y a des règles de grammaire et d’orthographe, mais on peut décider de son texte.

On ne défie pas l’ordre de la nature et il est des choses qui doivent être, mais on peut dire non au destin, non à une distribution des places et des rôles, non au dogmatisme.

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29 août 2020 6 29 /08 /août /2020 02:31

Difficile d’imaginer un monde sans météo. Sans ce sujet qui occupe 95% de nos conversations, les hommes seraient muets ; ou peut-être deviendraient-ils tous philosophes et poètes, l’esprit et la langue disponibles pour l’essentiel.

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28 août 2020 5 28 /08 /août /2020 20:19

La protection de la nature est une idée, et une idée qui n’a rien de naturel.

Ceci ne justifie pas la culture de l’agression.

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26 août 2020 3 26 /08 /août /2020 20:13

C’est donc la mode des jeans taille haute, cette année. C’est dommage de s’être arrêté en route, à quelques centimètres près, ça faisait aussi masque.

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25 août 2020 2 25 /08 /août /2020 18:50

Difficile d’éviter les stéréotypes dans les jugements ordinaires. Très difficile d’éviter les stéréotypes dans la critique des jugements ordinaires.

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24 août 2020 1 24 /08 /août /2020 03:16

On sera probablement fort déçu quand on découvrira le processus de fabrication d’une idée, un peu de chimie, un peu d’électricité, un peu glucide, un peu de protéine…

Profitons encore de notre ignorance et laissons-nous bercer par l’illusion du moi créateur de l’écrivain.

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23 août 2020 7 23 /08 /août /2020 03:19

La pensée n’est pas un sport collectif.

Il me semble – je ne suis pas spécialiste – que les grandes idées naissent dans la solitude du banc de touche, pas dans la cohésion du terrain.

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