La solution rarement résout et souvent dissout.
La solution rarement résout et souvent dissout.
Du tact au contact, il n’y a qu’un fil.
La solitude réserve parfois de délicieux plaisirs qu’il serait bien égoïste de ne pas partager.
À l’ère de la devanture offerte, l’arrière-boutique vaut le détour.
Débat : on s’ébat moins qu’on ne s’y bat.
La douce et triste paresse de l’espoir.
Les génies sont toujours mal compris de leurs contemporains mais il ne suffit pas d’être incompris pour être génial.
Aucune page n’est jamais vierge, mais toutes ont un verso.
L’excès jamais ne comble le manque.
La vertu n’est rien où la jouissance n’est pas.
Il faut, pour séduire, donner ce qui est attendu et l’affaire est conclue. Étonner, c’est autre chose, il faut insatisfaire.
Le rêve est spectaculaire mais sans œuvre.
L’ignorance est le luxe du savant.
Le rêve promet quand le réel donne.
Brouille les pistes.
Non pour égarer, mais pour alentir.
Écoutez moins ; chantez plus.
Le ciel est beau mais il ne voit pas.
Jette ta montre si tu veux mais ne retiens pas ton souffle.
C’est souvent au nom du plus grand que l’on fait le plus petit.
Ne force pas les verrous de son regard, devine et accompagne.
Dans l’urgence, on ne juge pas, on exécute.
Le bon comique fait monter un rire aussi bruyant qu’incertain.
Chemine si tu veux, navigue si tu sais mais laisse l’espace à son absence.
Le problème dans une révolution, ce sont les révolutionnaires ; comme les amants, fougueux et généreux, ils s’épuisent dans l’acte.
Il ne suffit pas de répondre merci quand on vous dit bonjour pour être un rebelle.