La solution rarement résout et souvent dissout.
La solution rarement résout et souvent dissout.
Du tact au contact, il n’y a qu’un fil.
Un monde sans langage ne serait pas doucement silencieux, il serait braillard, hostile, dissonant, étroit, confus, fade, désordonné, dangereux et bavard, terriblement bavard. Il fallait, pour faire parler le monde, le faire taire.
La solitude réserve parfois de délicieux plaisirs qu’il serait bien égoïste de ne pas partager.
À l’ère de la devanture offerte, l’arrière-boutique vaut le détour.
Débat : on s’ébat moins qu’on ne s’y bat.
À la différence du bois, plus le discours est creux, plus il est lourd.
La douce et triste paresse de l’espoir.
Les génies sont toujours mal compris de leurs contemporains mais il ne suffit pas d’être incompris pour être génial.
Avec l’âge la vue baisse, le monde apparaît alors plus clairement flou.
La vérité est un jeu pour ados.
Aucune page n’est jamais vierge, mais toutes ont un verso.
Parfois le bruit des mots couvre leur sens.
L’excès jamais ne comble le manque.
Mes mots sont les éclats d’un être dont je ne suis que le rêve.
La vertu n’est rien où la jouissance n’est pas.
Il faut, pour séduire, donner ce qui est attendu et l’affaire est conclue. Étonner, c’est autre chose, il faut insatisfaire.
Le rêve est spectaculaire mais sans œuvre.
L’ignorance est le luxe du savant.
Ne sois pas toi-même, deviens plutôt ce que tu n’es pas.
Le rêve promet quand le réel donne.
Brouille les pistes.
Non pour égarer, mais pour alentir.
Écoutez moins ; chantez plus.
Le ciel est beau mais il ne voit pas.
Jette ta montre si tu veux mais ne retiens pas ton souffle.
C’est souvent au nom du plus grand que l’on fait le plus petit.