6 septembre 2010
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Vous allez dire encore que je dénigre tout, que je ne respecte rien, que je deviens insensible à l’implacable beauté du monde, que je me ferme à l’infatigable inventivité d’homo . Vous
ajouterez, et vous aurez raison, que si le goût aqueux très prononcé des tomates m’indispose, je n’ai qu’à cultiver mon propre jardin.
Mais quand même, et quoique cela puisse être un ineffable et sublime spectacle, reconnaissez que si nos journées duraient 15 minutes et 24 secondes, on ferait moins de photos du coucher de
soleil.
5 septembre 2010
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4 septembre 2010
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La pluie qui s’énerve accélère
Les voitures les pompiers c’est urgent
Inchangée la révolution synodique de la lune
3 septembre 2010
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Il faut observer la plus vigile des réserves à la lecture de phrases qui s’ouvrent sagement, et le plus souvent avec la dernière des innocences, par « il faut ».
2 septembre 2010
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Il est une littérature en pente douce avec barrières de sécurité protégées et rafraîchissements sucrés gratuits.
1 septembre 2010
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À ton lecteur, toi qui prétends bousculer ses linéaires, tu dois le meilleur exactement. Et le meilleur − il ne saura l’ignorer, tu ne devras l’esquiver − n’est pas le moins abscons.
Alors choie tes adverbes et mignotte tes participes si le printemps te manque, mais ostracise sans faiblesse l’inimprévu et acère ta livrée.
31 août 2010
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CPlutot rever
sans flexe
circumêrrance
30 août 2010
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L’histoire avec un grand tache.
29 août 2010
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Tiens, c’est déjà maintenant, non ?
Comme tout tend à aller autrement ; comme tout change tout le temps !
Sauf à être détenu, peut-être et, dedans, pris dans le temps attendu de l’avant, pris dans le temps vacant des amants, pris dans des temps contenant tant et tant de lenteurs et
d’absents.
Mais dehors, dedans les présents du moment, rien ne retient rien, rien ne s’appartient bien longtemps, rien pour obtenir des garants, rien d’antan pour
entretenir les enfants et les grands.
Tiens, c’est encore maintenant !
C’est intenable tous ces vents !
28 août 2010
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Qu’a-t-on inventé d’important depuis le tire-bouchon − quintessence sapide du génie humain ?
27 août 2010
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Ma chaussure gauche ton café froid
L’embouteillage le bruit qui sent
Un nuit suffit à tout remuer
26 août 2010
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Le goût aigre-doux de n’être pas tout entendu.
25 août 2010
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Déroute et reçois ; esquive et donne.
24 août 2010
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Séjourne et embarque ; détourne et accueille.
23 août 2010
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22 août 2010, canapé du salon, entre 20h30-22h00, ai perdu mon temps.
Merci de contacter le webmaster, si vous le retrouvez.
Petite récompense.
22 août 2010
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L’absurde peine à faire son trou, le bon sens comble tout.
21 août 2010
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Site périphérique : offre espace à mots du voyage et voleurs de poules.
20 août 2010
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Ne pourrait-on récupérer l’énergie fœtale en intubant dans la matrice des nano-turbines reliées à de micro-bateries pondérales par de minuscules canules à fibres optiques ?
Ce serait écologique, ça ne priverait personne et ça responsabiliserait précocement ces innocentes petites choses à naître, dont on sait, statistiquement, qu’elles viendront, pour la plupart,
féconder les rangs des délinquants incultes, irresponsables et souilleurs de monde.
19 août 2010
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La science a quelque chose de pornographique à toujours vouloir dévoiler, grossir et montrer.
18 août 2010
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− « N’oublie pas, après les plus vives de tes indignations, de toujours vérifier tes lacets », me dit Robert Lin Tsi, fouissant son nez avec application.
− Je commençais à bien comprendre sa dialectique du mou et du dur, du fade et de l’épicé. « Évidemment, complétai-je, initié et avisé, colère maîtrisée et souplesse monolithique, je
vois très… ».
− « … mal. Colère sans lacets, chaussures sans haine : renonce à couper le bout et innerve-toi. Parmi ».
− « … ! pourquoi fallait-il toujours qu’il finisse par m’énerver aussi beaucoup. »
17 août 2010
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Ni péché originel, ni dette contractuelle, mais une joyeuse et redoutable responsabilité, l'existence.
16 août 2010
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Le monstre, terrifiant, ridicule
Le héros, fragile, divin
Strident, grossier et matinal, mon réveil
15 août 2010
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L’artiste − non pas l’art − est un sujet sensible.
14 août 2010
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Migrer des soleils rectilignes et opulents vers les ombres bariolées sans s’arrêter dans les nuits toujours trop rêveuses.
13 août 2010
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