Je ne sais pour le vin, mais pour le baccalauréat, le millésime 2020 sera assurément mémorable : cuvaison un peu courte et vendange précoce, mais production généreuse.
Je ne sais pour le vin, mais pour le baccalauréat, le millésime 2020 sera assurément mémorable : cuvaison un peu courte et vendange précoce, mais production généreuse.
Au néolithique déjà, il y avait plus de contrôleurs de gestion que de penseurs.
Quelque vingt lettres, 50 000 mots, beaucoup plus de 942 milliards de phrases, et combien de paragraphes possibles…
Les lettres n’ont vraiment rien à envier aux chiffres, pas même la quantité.
Que valent les chiffres ?
Compter sur eux est un mauvais calcul.
Les chiffres, ça ne comptent pas.
La vérité est dans les mots, entre le verbe et l'attribut, au creux d'une parenthèse, au détour d'une virgule, elle est substantive ou circonstancielle, adverbiale ou conjonctive.
La vérité ne s'additionne ni se soustrait.
Le désir n'est pas triangulaire ni l'histoire linéaire.
Le moral des ménages n'est pas sinusoïdal
Le développement humain n'est pas indiciel
La croissance n'est pas cyclique ni le progrès exponentiel.
D'où nous vient cette fascination hyperbolique pour les chiffres ?
La vie n'est pas une équation du second degré à deux inconnues.
Elle est un problème sans solution, mais non sans issue.
La science soulève la jupe de la réalité et prétend nous en exhiber le fondement.
Surprise ! il est propre et plein de chiffres ; au final, rien de très excitant.
Pouvoir des chiffres ; pensée en friche.