La liberté est à elle-même sa propre faiblesse, elle permet librement qu’on l’entrave.
La liberté est à elle-même sa propre faiblesse, elle permet librement qu’on l’entrave.
Être libre, c’est commencer. C’est vrai, mais c’est très difficile et ça ne suffit même pas. Il faut sans cesse recommencer à commencer.
Écrire, pour compenser le déterminisme des artères par la liberté du stylo.
Non sans un triste paradoxe, laissée en liberté, elle dépérit, la liberté.
J’espère me tromper, mais il me semble que dans nos régions, plus on propose de la liberté, plus on réclame de la tutelle, des normes et des jugements de valeur.
La liberté engendre aussi l’inconstance et l’opportunisme.
Ce n’est pas parce que la liberté est illusoire qu’il faut se résigner et suivre ; ce n’est pas parce que la volonté est tangible qu’il faut y croire et tout casser.
Il y a une double difficulté avec la liberté d’expression. L’expression d’abord, que l’on confond avec l’émission de bruits : le monde n’a jamais été aussi bavard et criard. La liberté ensuite que l’on confond avec les caprices d’égos toujours-déjà offensés.
La liberté d’expression est un peu le couteau suisse des concepts politiques ; elle a tous les usages, même les plus vils.
La liberté supporte mal les limites et devient vite capricieuse voire tyrannique ; l’égalité ne tolère pas les différences et devient vite intraitable voire despotique. Que nous reste-t-il alors, à part la fraternité ?
Face à l’odieux, le rigide, le haineux, le mortifère, je suis pour la liberté de ne pas écouter.
Il n’est pas toujours facile de comprendre que la liberté absolue de l’art n’autorise pas à faire n’importe quoi.
« Jour de honte » pour la liberté de la presse. Russie, Chine, Syrie et Turquie aujourd’hui. L’Europe hausse encore le ton.
À cette hauteur, des contreténors pourraient jouer la ligne de basse pendant que dansent les dictateurs.
Où sont les limites de la libertée d’expression ?
Les vieux attendent la vérité, les jeunes, la liberté. Les autres, le métro pour aller travailler.
Liberté ! liberté ! liberté ! mais cessez donc de l’appeler par ce nom qu’elle déteste, elle voudrait en changer. En attendant, elle ne répond qu’à son prénom.
Cherchez !
Il n’y a pas de science de la liberté, mais il y en a une histoire.
Parce que si elle est imprévisible, elle n’est ni hasardeuse ni spontanée
Voilà trois siècles que l’on confond liberté et indépendance.
Au théâtre, les tragédies sont de cruelles philosophies de la liberté.
Liberté de dire oui, qui conduit le tyran au crime.
Liberté de dire non, qui mène le rebelle à la mort.
Liberté : la plus géniale des impostures laïques.
Le savoir libère ; mais la liberté enseigne-t-elle ?
Il est naïf de croire – illusion numérique – que la liberté croît à proportion du nombre de choix possibles.
Donner libère, peut-être ; ce qui est sûr c’est que prendre oblige et leste.
La liberté est affaire de légèreté et de disponibilité.
La liberté se nourrit d’impatiences ; repue, elle s'assoupit.