– Mon Kevin, la vie sans toi c’est comme un burger sans ketchup.
– Ma Cynthia, sans toi la vie c’est comme un poulet sans panure.
– Tu vois, l’amour, ça nous rend poètes.
– C’est vrai ça. Tu la veux à quoi ta pizza ?
– Mon Kevin, la vie sans toi c’est comme un burger sans ketchup.
– Ma Cynthia, sans toi la vie c’est comme un poulet sans panure.
– Tu vois, l’amour, ça nous rend poètes.
– C’est vrai ça. Tu la veux à quoi ta pizza ?
Un amour sans mots, c’est comme un océan sans littoral, comme une forêt sans cabanes, comme un hiver sans amis, comme une montagne sans chemins, comme une maison sans porte, comme un mot que personne n’écouterait.
– Je me sens bien avec toi, c’est fluide et enfin, je ne suis plus obligé d’être moi-même.
– Tu veux dire plutôt que tu peux enfin être toi-même quand tu es avec moi !
– Non quelle horreur, je peux enfin jouer l’amoureux.
L’amour le plus tendre, le plus doux, le plus prévenant se transforme parfois en haine.
Eh, arrêtez les gens ! L’amour ne fait rien du tout, il ne se transforme pas car il n’existe pas, seuls les amants existent, et seuls ils sont responsables.
Nombre d’histoires d’amour se terminent vite et mal parce que l’imagination démarre très rapidement et ne tient pas le rythme.
À être tu, l’amour s’émousse quand croit la haine.
Oui, qu’est-ce que l’amour ?
La réponse est pourtant claire et nette, aimer c’est… Non mais arrêtez de lire par-dessus mon épaule, cherchez vous-même, et si vous séchez, allez voir du côté de Lacan ou Florent Pagny.
Les histoires d’amour finissent mal en général, chantaient les Rita Mitsouko. Mais il y a aussi celles qui durent, surmontant tous les obstacles. Je pense à la très belle histoire (c’était du côté de Marennes, il y a quelques années) entre une huitre et un oursin.
Il y a, tapi au fond de tout amour, le désir secret et malsain de générer du manque, peut-être même de la dépendance. Rien ne nous satisfait autant que de s’entendre dire « tu me manques », « que serais-je sans toi ? » par celui ou celle que précisément on appelle sa « moitié ». Comment nommer alors ce sentiment rare, qui cherche à nourrir chez l’autre, non la plénitude ou l’autarcie ou je ne sais quelle idée terrible de totalité, mais la sensibilité au divers, l’appel des résonances ; comment nommer ce sentiment rare qui réveille l’envie de faire la ronde et danser nus au son de l’accordéon ?
La Lune court après la Terre qui s’en moque et court après le soleil qui s'en moque et ne pense qu’à lui.
Aurions-nous sous les yeux une métaphore des relations amoureuses ?
L’amour est-il dans l’apprêt ?
L’amour, c’est comme la bicyclette, ça ne s’oublie pas. C’est juste que quand ça déraille, c’est plus difficile à réparer sur les nouveaux modèles.
Aimez-vous, les autres en profiteront.
Il suffit d’être deux pour faire la guerre ; il faut être au moins trois pour faire la paix.
Il se pourrait que ce soit aussi ce qui distingue la haine de l’amour.
L’amour, ce redoutable mariage de latitude et de
et de sollicitude.L’amour et le sucre sont mauvais pour la vue, ce qui n’est pas si gênant tant le spectacle du monde est de qualité fort inégale.
« Ça passera » lui dit sa grand-mère, pour la consoler d’un gros chagrin d’amour. La vieille certes, avait un peu oublié pour les chagrins d’amour mais elle s’y connaissait bien en choses qui passent.
L’amour rend aveugle mais la cécité rend-elle amoureux ? À voir.
On aime comme on se rase, seul face au miroir.
Je te le rendrais bien ton amour, mais, tu le comprendras, je voudrais d’abord le mesurer précisément pour être sûr de ne pas te retourner moins et te léser. Tes plaintes alors seraient fort légitimes.
Amour : courant alternatif triphasé.
Le triphasage permet de ralentir l’entropie tendancielle du biphasage.
Le monophasé existe en courant continu mais produit peu d’énergie.
Dieu merci les histoires d’amour se terminent toujours mal, sans cela il aurait fallu se priver de 3 000 ans de saisissantes envolées lyriques et l’on aurait dû se fader le double de traités de morale constipés et d’éloges partisans et manipulateurs à la patrie domestique.
Seront considérées a priori comme frauduleuses toutes déclarations faites les bourses pleines.
Après le signal dites « je t’aime », une fois terminé, appuyez sur la touche #.
Pour réécouter votre déclaration faites le 1, pour l’effacer faites le 2.
Les jeunes masseurs-kinésithérapeutes tombent, eux aussi, parfois, amoureux.
Il n’est même pas certain qu’ils se relèvent plus souplement.