Le vivant, ce génie de l’imprévisible, cet art du désordre, infatigable et libre, le vivant que l’on s’acharne à ranger, tailler, assécher.
Le vivant, ce génie de l’imprévisible, cet art du désordre, infatigable et libre, le vivant que l’on s’acharne à ranger, tailler, assécher.
La vie est une transhumance.
Les gites d’étape sont corrects. Reste à travailler l’accueil et le départ : ça sent le formol et manque de bergères.
La vie ressemble parfois à un feuilleton très court : un seul épisode avec un casting à l’économie et un décor qui ressemble à votre intérieur (qui lui, ne ressemble à rien).
Et puis parfois, c’est Hollywood : stars privées et jets glamours, Champagne à bulles fines et ciel bleu sans orages. Alors, c’est vraiment du cinéma.
La vie est un bail. Inutile de demander sa reconduction, elle est tacite ; inutile aussi d’en contester le non-renouvellement.
La vie n’a rien d’une sympathique partie de ping-pong en 21 points.
La vie est un puzzle toujours inachevé.
Ma vie est un détail, la vie un événement.
La vie est un aller simple. Ce qui signifie sans retour et non pas sans complications.
Rares et précieuses sont les pages blanches dans nos vies raturées.
Vivre à feu doux.
La vie est un conte pour adultes, très second degré.
Adoucis la courbe de ta vie.
La vie est comme une citronnade.
Son secret est le dosage de sucre.
Où aller ?
La vie est assez mal indiquée.
La vie est ailleurs, certes.
Mais l’ailleurs commence au coin de la rue.
Dans la vie, c'est comme au cinéma, nombreux sont ceux qui quittent la salle assommés par le mot fin, à l'affût du programme de la semaine suivante.
Il est des jours où l'on regrette qu'elle ait été livrée sans mode d'emploi, la vie.