9 septembre 2020
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02:45
Bien sûr que tu n’es pas ce que je vois de toi, mais crois-tu vraiment que ce que tu montres de toi est ce que je vois ou crois voir ou veux voir. D’ailleurs, es-tu plutôt ce que tu es, ce que tu veux montrer, ce que tu aimerais que je croie que tu es, ou ce que je vois ou ce que je crois que tu veux montrer ? Tu dis te moquer de ce que l’on pense de toi, mais penses-tu que tu te moquerais de ce que l’on pense de toi si tu étais ce que tu es sans penser à ce que l’on pense que tu es ?
Certains vont chercher l’infini dans le nombre de décimales de pi ; il est là pourtant l’infini, niché dans le jeu des regards qui jamais ne s’annule.
8 août 2018
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02:55
Si tu crois que je ne vois pas que tu penses que je ne sais pas que tu aimes que je regarde quand tu as le dos tourné, alors retourne en cuisine.
8 novembre 2015
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03:22
Tu est un mystère fascinant et une source permanente de préoccupation. Serait-ce là le signe d’un altruisme foncier ?
Il est vrai, cependant, que la question qui nous taraude est ce tu pense de moi ?
14 mai 2013
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Je serais toi, je crois que j’écouterais davantage ce que je pense que tu crois que ce que tu crois que je pense.
C’est juste un conseil, je te sentais indécis…
23 janvier 2013
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Ne sois pas toi-même, deviens plutôt ce que tu n’es pas.
19 septembre 2012
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− Tu préfères que je décide pour toi ou tu veux choisir toi-même ?
− J’hésite…
25 août 2012
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Il est des sourires qui ont la senteur épicée de l’imprévisible.
5 avril 2012
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Et le sais-tu, toi, tout ce qu’il peut, ton sourire, quand il prend son élan et lentement s’enflamme ?
12 mai 2011
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− « … comme une farandole sans destin, ton sourire, comme l’ivresse du matin recommencée, ta caresse, comme un chant… »
− « Stop ! Tu me sors immédiatement de ton putain d’poème d’amour. J’y crève. »
23 mars 2011
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Ton regard pour horizon. Ton sourire pour voyage. Ta main pour compagne.
16 mars 2011
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Quelle est donc cette féline présence qui toujours m’accompagne et me nomme, ici là d’une absence sans distance, et qui rode en dedans, obsession douce blessure lente mélopée intime, sans
insistance et douleur, souple, vigile, racée comme un astre intérieur et vital qui irrigue le sang du monde et la chair de mes rêves ?
Serait-ce toi ?
31 octobre 2010
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Mon introuvable existence est suspendue au fil ténu de ton égard.
20 septembre 2010
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Elle souriait toujours à voix basse et si profondément.
6 juillet 2010
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Un ami, un couteau suisse, une caisse de Saint Estèphe, un petit carnet à spirale, ton sourire pour me bousculer et l’horizon pour me calmer.
8 juin 2010
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Le son inimitable de ton sourire aux baies roses.
21 février 2010
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03:28
Partie pour un tour du monde par l'ouest.
Je fonce plein est.
17 février 2010
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03:05
une BARQUE − ta bouche
fragile.et.audacieuse
[[qui réconcilie les horizons qui réconcilie
ton monde
une FÊTE − ton sexe
sauvage.et.fraternel
[[qui moque la grammaire qui moque
ton nom
un POÈME − ta main
élégante.et.joyeuse
[[qui ignore les déserts qui ignore
ton monde
un PAYS − ton pas
agité.et.rythmé
[[qui invente des villes qui invente
ton nom
une AMIE − ton ombre
discrète.et.infaillible
[[qui décore les absences qui décore
ton nombre
14 février 2010
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03:55
Mes souvenirs sont là, non pas dedans dans ma mémoire mais dans les reflets de la ville, dans le silence des nuits, non pas dans ma mémoire mais dehors dans le souffle de la mer, dans la
fraicheur de la montagne.
Ils sont là mes souvenirs, vivants et présents, dans le sourire de l’étrangère qui toujours te ressemble un peu.
5 février 2010
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10:04
J’ai renversé mon encrier.
Mieux que Rorschach, plus que Michaux : ton grand sourire tout étonné.
− Qu’est-ce que je fais là, en noir et blanc, sur ton bureau ?
− Tâche de ne pas sécher que je trempe ma plume, que j’écrive un traité de métaphysique liquide qui sente le baiser au pain grillé.
6 janvier 2010
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Ton sourire
comme un soleil rémanent
éclaire
jusqu’aux lointains matins
mes longues nuits incertaines
13 décembre 2009
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Odeur de braise
Couleur de feu
Et il faudrait que je me taise
Folie des âges
Fureur des sens
Et il faudrait que je sois sage
15 octobre 2009
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les pieds sur terre
la tête dans les étoiles
mes lèvres sur les tiennes.
22 septembre 2009
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02:34
le vent dans tes branches
la pluie sur tes cheveux
le sourire de ton soleil
la mer dans ta voix
les yeux de ton coucher
l’horizon de tes fesses
la montagne de ta force
28 juillet 2009
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Où es-tu toi dont l'oubli ne veut pas ?
18 juin 2009
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02:55
Mon voisin sent quand il mange tard
Ma voisine râle quand elle dort mal
Trop étroit, pour nous trois, ce matelas.