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C'est Peu Dire

  • : Les Restes du Banquet
  • : LA PHRASE DU JOUR. Une "minime" quotidienne, modestement absurde, délibérément aléatoire, conceptuellement festive. Depuis octobre 2007
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Et Moi

  • AR.NO.SI
  • Philosophe inquiet, poète infidèle, chercheur en écritures. 55° 27' E 20° 53' S

Un Reste À Retrouver

8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 03:52

Sans honte ni jalousie, dans l’oubli de l’ivresse sauvage et indifférentes à la beauté plastique, elles poussent et repoussent sur nos trottoirs, les herbes folles, comme des poils insistants et déplacés.

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 09:51

Rares et précieuses sont les pages blanches dans nos vies raturées.

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 03:51

Obscurité vicieuse, transparence ennuyeuse ; jour épuisant, nuit angoissante. Ces humains sont vraiment trop capricieux, râla Soleil, à vouloir éclairer le noir et ombrer la lumière.

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 03:29

Était fatigué des icônes évidentes, des preuves sans épreuve, des accords du participe.

Est parti faire l’inventaire du monde.

A trouvé des mains bavardes, des herbes désinvoltes, des odeurs spirituelles.

Ira annoncer la nouvelle aux frères sans chair, aux voisins du lointain, aux ennemis qui savent danser quand la nuit se fait plus épaisse.

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 03:43

Rêver n’est pas agir, certes, mais agir n’est pas impacter.

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 03:18

Résister en archipel

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 09:17

Un vieux énervé et fertile c’est presque aussi beau qu’un jeune concerné et engagé.

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 03:14

Je leur ai dit la joie écumeuse de l’événement qui vient, ils m’ont répondu que le compte n’y était pas. Je leur ai dit la matité dense de nos mémoires vagabondes, ils m’ont répondu que l’affaire serait classée sans suite. Je leur ai dit la bigarrure éclatée de nos instants partagés, ils m’ont répondu que le bilan analytique avait été pondéré. Je leur ai dit le chemin et la voix, le sel et les larmes, ils ne m’ont pas répondu.

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 03:13

Comprendre ? Ça ne s’explique pas.

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 03:47

Le fantasme de la transparence élime nos excès.

Et nous prive encore des couleurs du temps, belles et capricieuses, et des saveurs de vos écarts toujours nomades.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 03:12

− « Ne mets pas une brosse à dents sous ta mousse à raser » me dit Robert Lin Tsi, doctement quoique la bouche pleine.

− « Soit ! Chaque chose a sa place et chaque objet sa fonction » lui répondis-je, tout en pensant que son dit du jour manquait d’éclat sans être obscur pourtant.

− « Pas du tout, cesse de penser le monde comme un bureau de notaire :  tu n’es pas obligé de courir vite, mais ne garde pas le témoin ».

Je notai tout scrupuleusement et ajoutai dans la marge : penser à essayer de comprendre.

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 03:10

Curieuse proximité lexicale entre planer et planifier.

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 03:53

Déposés là, sur les décombres fleuris d’un astre honteux de son errance, nous assistons à l’érection douloureuse d’une jeunesse digne et fougueuse. Nous remonte alors le souvenir bravache − mais l’image a jauni et manquent les coins − d’un allant confiant et ingénieux qui levait les cœurs en un geste houleux et sans mollesse.

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 03:25

Répéter, à l’improbable.

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 09:23

Je préfère le galet à l’éponge et la berge au pont ; je préfère l’adverbe de manière aux manières des majuscules ; je préfère les chemins patients aux génoises encrémées et les sourires duels aux rondes endiablées. J’aime les peuples des soirs déclinants qui savent l’aube et l’enfance ; j’aime les voix que le tourment porte. Et j’aime, par-dessus tout, me livrer à l’enchantement incertain de la vitalité des mots − leur insolence.

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 03:55

Hier chues du ciel au laboratoire, nos certaines incertitudes sont devenues certitudes fort incertaines.

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 03:47

Servitude, mon amour.

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 03:36

La musique.

Comment cela se peut-il, autant de sens et si peu de signification ?

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 08:49

Le regard rougi, pâle pourtant, voûté mais nerveux, il attend la relève, le monde, et l’on aimerait que le premier cri soit un rire dense et généreux.

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 03:45

Crois si tu peux

Croîs si tu veux

Crôa sirupeux

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 08:20

Prends soin de tes mots.

Ne les oublie pas dans ta voiture en plein soleil, ne les séquestre pas au fond de ton cœur saignant, ne les jette pas après usage et cesse de les astiquer comme l’argenterie le dimanche matin.

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 03:14

Toutes les nuits ne se valent pas. Celle-là fut poisseuse et raturée.

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 03:46

L’identité n’est autre qu'un illusoire fil de l’histoire.

Cesser de se la raconter − c’est être lucide ? je ne sais − c’est plus sûrement cesser d’exister.

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 03:23

Ils étaient nombreux à avoir fait le déplacement, pour voir ou être vu.

Il y avait un boucher-charcutier, néo-retraité qui sentait la lavande bio et l’ennui, un jeune crétin des villes à tête de mixeur sans fil et sans idées, il y avait un couple de cravates ébouriffées aux couleurs tunisiennes, des mocassins à glands qui se prenaient pour un Van Gogh heideggérien, il y avait des papillons d’or fin que l’on eut préféré en chocolat corsé, il y avait beaucoup de monde, beaucoup de choses, le fils putatif de la petite marchande d’allumettes, une visseuse à main (que personne n’avait invitée, évidemment) qui tentait désespérément de cacher sa mèche télescopique, une chroniqueuse caustique nue mais trilingue, une indéfinissable odeur de ressentiment participatif, il y avait la prof de maths, ses châteaux en Espagne et ses friponneries nippones, et puis le souvenir râpeux de ton câlin post-traumatique, et encore, j’en oublie, les échantillons soldés de discours exemplaires, les héros du ministère de l’érotique pathétique…

Pour une raison que je ne m’explique pas Madame Lebon n’était pas là.

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 03:07

Mettre l’humanité en jachère.

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