Merci de bien vouloir laisser vos fantômes, anges et démons au vestiaire avant d’entrer. Nous sommes bientôt huit milliards, ça me semble suffire.
Merci de bien vouloir laisser vos fantômes, anges et démons au vestiaire avant d’entrer. Nous sommes bientôt huit milliards, ça me semble suffire.
Écrire, c’est toujours, aussi, s’écrire (et l’on se lit alors ou se relit).
Il serait temps de tourner la page, s’énervait le personnage face au regard absent de son lecteur nostalgique, ce n’est pas de ma faute si votre ex me ressemble un peu et puis il en reste 157.
Overblog persiste. Alors aujourd’hui, nous avons une pub pour la nouvelle poussette stella – on m’invite à découvrir sa notation, j’ai décliné ; une autre pour un forfait B&YOU, 20Go, que je ne comprends pas ; et toujours les révélations angéliques de Padre.
Ces publicités, évidemment, ne s’adressent pas à moi, j’aimerais donc que celui ou celle d’entre vous qui est « cœur de cible » se désigne et vienne dorénavant incognito.
Je pourrais peut-être aussi demander à Padre s’il n’a pas l’adresse d’un hébergeur de blog sans publicité.
On ne fuit pas impunément, devisait la bernique en contemplant la lune.
Quand je ne trouve rien d’absurde à écrire, je cherche quelque chose de drôle, si ça ne vient pas je cherche quelque chose de beau, si je ne trouve pas alors j’écris quelque chose de profond – vous savez ces petites phrases que seul le lecteur comprend.
[Overblog a manifestement décidé de nous inonder de pub. Je m’interroge, qui choisit les pubs ? Certains parmi vous seraient-ils intéressés par une formation d’auxiliaire de vie, par les révélations angéliques de Padre ou par le relooking ?]
Devenir, ce n’est pas trahir le passé qui toujours nous accompagnera, c’est accueillir l’avenir et l'honorer comme un hôte de marque.
Passe la barre de temps en temps et va sur la proue t’exposer au vent de ce qui vient.
Le poète est un opportuniste qui sait faire flèche de tout bois. Donne-lui un galet roulé, une maigre épaule pointue, un cageot, il recycle et t’en trousse une ballade.
Le reste du dimanche soir, c’est un peu comme l’infini, on peut lui enlever une partie, il en reste toujours autant.
La vie est un théâtre, certes, et nous sommes tous acteurs, bien sûr, héritant de textes parfois curieusement alambiqués, soit. Je ne conteste pas. Cela étant, j’aimerais bien, si on peut donner son avis, ce qui a lieu dans les théâtres démocratiques, éviter les rôles de décomposition - je serais mauvais.
Le bel âge, n’est-ce pas quand on est trop vieux pour se souvenir que l’on a été jeune ?
Réfléchis avant d’agir et avance avec prudence car l’irréversible te guette au coin du quotidien. Va décuire un œuf dur, remettre ta mousse à raser dans sa bombe ou rapatrier un spermatozoïde parti trop vite.
Comme le requin doit nager pour vivre, la parole doit circuler et s’échanger, faute de quoi, qu’elle enfle ou s’étiole, elle décline. On appelle cela le dialogue.
J’aime faire des inventaires (fond de poche d’écoliers, sacs à main, greniers sombres, mon bureau, les cousins côté maternel…) ; ils m’apparaissent souvent hautement poétiques. Sans doute parce qu’ils nous mettent face à la singularité des choses ; irréductibles, inclassables, rebelles à toute synthèse, réfractaires à tout genre.
Tu peux essayer sur un pied, sur les mains, sur un coude et un genou (essaie aussi, c’est plus difficile, sur deux genoux voire sur un coude) mais jamais, aussi subtil sois-tu, tu ne penseras sans contact avec le sol – tâche de le faire avec tact.
On ne saurait être juge et partie – pour des raisons qui tiennent moins à la déontologie qu’à l’optique.
Bien sûr que je n’aurais aucune chance de gagner une médaille, et dans aucune discipline, je ne suis pas naïf. Oui mais imaginez un peu que la crapette devienne une discipline olympique – ah !
L’important, c’est de participer, se persuadent les deux milliards de téléspectateurs des Jeux Olympiques.
L’amour est-il dans l’apprêt ?
Ils nous réjouissent, ces poètes, à décrire le tigre ou l’otarie ; comme ils nous raviraient s’ils racontaient aussi la vache et le poulet. Par défi ; par solidarité.
Tout coule, devisait Héraclite l’obscur
Tout croule, rectifiait Lamartine le lyrique
Rouh rouh, roucoulait Tartine le hamster
Nous sommes nombreux à avancer un peu les réveils et horloges de la maison (les GSM pour les plus branchés) afin de limiter les retards. Je me demande s’il existe des individus qui les retardent afin d’éviter d’être toujours en avance.
(Quant à ceux qui laissent leur montre à l’heure exacte, ils sont atteints, à l’évidence, d’une chronopathologie aiguë dont j’ignore le traitement).
Sois toi-même si tu veux, je préfère singer l'acteur qui imite un mime simulateur.
Et si tu veux penser sérieusement, fais-le en passant. Les idées, comme le béton, sèchent vite.