Tu veux sortir de ta zone de confort, cesse de répéter les expressions rebattues.
Tu veux sortir de ta zone de confort, cesse de répéter les expressions rebattues.
Je me livre plus facilement au dé qu’aux devins, spirites, prophètes et autres hallucinés.
La flatterie, c’est la gentillesse des impuissants.
– Je ne rentre plus dans mes pantalons. Ah bon ? vous non plus ! Oui parce que depuis que je cours quatre fois par semaine, j’ai pris des cuisses et des mollets – et d’ajouter, perfide – vous aussi ?
Écrire, c’est abandonner le monde, par peur ; ne pas écrire, c’est s’y abandonner, par paresse.
J’ignore si les magiciens sont inspirés par de surnaturelles puissances en revanche je sais de sources sûres que les prestidigitateurs sont financés par le syndicat des orthophonistes.
Dernière fake news : le Larousse a accueilli “fake news” dans son édition 2017.
[Veillez à bien prononcer – feïque niouze – faute de quoi, au lieu d’être hype et cool, vous passerez pour un loser]
Le temps accélère ; la nostalgie se démocratise.
Eh bien s’Il existe, le Concepteur est un vicieux. La preuve, nous n’attrapons jamais d’ampoules que là où, sauf à être un contorsionniste, on n’accède qu’à grande difficulté, derrière le talon ou sous les orteils.
Faux, répondront sans doute certains pour défendre leur Champion, on en attrape aussi au bout des doigts ; or quoi de plus visible, quoi de plus accessible que les doigts ?
Soit, mais allez essayer de mettre un pansement sur un doigt avec les cinq qui restent !
Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se conforme.
La géométrie jamais ne nous expliquera, pas plus que toute l’arithmétique, pourquoi la distance entre le premier et le deuxième est infiniment supérieure à celle qui sépare le deuxième du troisième.
La vieillesse est une guerre civile, inesthétique, désorganisée et fatale, entre des organes, membres ou parties qui ne s’usent pas à la même vitesse.
Le manque de transcendance est une aubaine pour les bricoleurs métaphysiques qui vous fabriquent, avec des petits bouts de choses humaines, une philosophie.
Et le banian, se lasse-t-il du paysage ?
Profite de l’instant présent, les taux d’intérêt sont trop bas pour spéculer.
Redoute le bruit mais ne surestime pas le silence.
– À quoi bon ? risqua-t-il avec génie.
– Waouh ! s’enflamma-t-elle conquise.
– Coupez, c'est énorme...
La vie ne s’est développée que sur une couche très fine de la terre, la civilité, de même, est un vernis fragile et sans épaisseur. La bête épie en nous et il nous faut lui refaire les ongles et les limer régulièrement.
Le monde est un théâtre et nos textes sont déjà écrits. Il ne faudrait pas en plus qu’on nous impose des didascalies.
Je s’y croit ; tu s’en fout. Ils ne passera pas l’hiver.
Parce que tu te montres, il faudrait te regarder ; parce qu’on ne te regarde plus, il faudrait ne plus te montrer.
Le but convient à la flèche ; tes pieds préfèrent le chemin.
Les relayeurs l’ont bien compris, il ne faut passer la main, ni trop tôt, ni trop tard.
Ouf ! Soulagement chez les robots et les extracteurs d’uranium.
Je me demande si ces élections sont bonnes pour la pensée. J’en vois tant qui deviennent dogmatiques, sectaires, définitifs quand ils défendent leur champion, faisant passer des opinions rebattues pour des convictions et des blocages obsessionnels pour des principes.
Dommage que Pyrrhon d’Élis ne se soit pas présenté (il a hésité jusqu’au bout), j’aurais voté pour lui.