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C'est Peu Dire

  • : Les Restes du Banquet
  • : LA PHRASE DU JOUR. Une "minime" quotidienne, modestement absurde, délibérément aléatoire, conceptuellement festive. Depuis octobre 2007
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Et Moi

  • AR.NO.SI
  • Philosophe inquiet, poète infidèle, chercheur en écritures. 55° 27' E 20° 53' S

Un Reste À Retrouver

8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 11:07

Et si tu arrives en retard fais en sorte que tes fleurs ne soient pas fanées.

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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 03:59

Alors évidemment nous n’y sommes pas encore et nous en sommes très loin mais un jour, il ne restera plus qu’un seul homme sur terre, le dernier survivant de l’espèce. Sans doute les premiers jours, il brûlera les feux rouges et volera des macarons au chocolat, peut-être qu’il fera de longues siestes les mardis et vendredis (en plus des dimanches). Et après ? Il n’est pas impossible que, ne supportant plus la solitude, il tente de se rapprocher des platanes, des vaches, des poules et des rivières. Oui mais voudront-ils de lui ?

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6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 03:35

Bien sûr vous allez dire que c’est insensé et je ne pourrai que vous donner raison’ mais j’aimerais pouvoir ajouter ici ou là, quand j’écris un texte )comme les filles qui se mettent des paillettes sur le visage avant de sortir )comme les cuisiniers qui saupoudrent leur plat d’épices colorées, des signes de ponctuation discrets, des apo’strophes, des parenthèses ou des ti-rets.

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5 février 2018 1 05 /02 /février /2018 03:50

Allez, il ne doit pas être foncièrement mauvais cet être capable de s’extasier chaque soir devant le spectacle lent et répétitif du coucher de soleil.

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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 03:31

Ce n’est pas parce que ce n’était pas mieux avant que c’est mieux après.

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 08:59

« Parfois je dis des mots que je comprends pas complètement. Avant de donner la cassette à Nora, j’aime bien réécouter ce que j’ai dit eh ben, ça arrive que je trouve ça très bizarre comment je le dis. Je pourrais pas expliquer mieux mais je pense que ce que je dis, c’est ça. Avant je pensais que j’avais pas d’idées alors je parlais pas mais je vois bien que les idées elles viennent après, quand on parle. C’est Nora encore qui m’a fait comprendre ça. »

Nora n’écoutait pas toujours les enregistrements avec la même attention, surtout quand Odette commençait à s’adresser à elle. Elle n’était pas censée apparaître dans le récit d’Odette ; ce n’était plus de l’observation participante, c’était de la confusion des genres. Bon, elle trouvait intéressante cette idée qu’Odette se sentait « autorisée » à mourir et bien sûr, elle était heureuse de l’avoir aidée à avancer, mais pour être honnête, c’est Charles-Marie qui la préoccupait pour le moment et elle restait focalisée sur lui.

Elle avait tout de suite trouvé étrange cet attachement quasi-paternel de Gustave qui disait « c’est un peu le fils que je voulais et que j’ai pas eu ». (La phrase serait écrite noir sur blanc dans le cahier noir d’Émile selon Nora. Je reste perplexe, je n’ai pas vu le cahier, mais admettons.)

Par ailleurs, Nora connaissait la proximité de Gustave et Thérèse qui se fréquentaient depuis leur enfance. Dans le cahier on trouvait aussi la « liste des amis de Gustave » et Thérèse arrivait en premier, juste avant Andrée. Pour autant, quelque chose la retenait de faire de Charles-Marie le fils adultérin de Gustave : le garçon n’avait vraiment rien d’un Grandclément, même pas une demi-part. Rien de la verve, rien de la fougue, rien de la vigueur, même physiquement, il était sec et long comme son père Victor, il avait la voix rauque alors que Gustave avait la voix ronde et chaude. Il n’avait d’ailleurs pas beaucoup pris non plus de sa mère.

Ou alors, peut-être que terrorisé par son père officiel, Charles-Marie se contentait de vivre discrètement en simulant une ressemblance avec lui tout en cachant inconsciemment tout ce qui pouvait ressembler à Gustave. « Il y a quelque chose entre Gustave et Charles-Marie, je le sens » avait noté Nora dans ses commentaires. Le scénario d’une rencontre clandestine entre Gustave et Thérèse passait de la catégorie « j’en doute », qui avait été rayé, à « pourquoi pas ? ». D’ailleurs Nevy-sur-Seille était sur la route de Château-Chalon, « c’est plus qu’un indice ».

(Nora, Nora, que de preuves insignifiantes ! que de conjectures sans fondement ! que d’interprétations alambiquées ! Je commençais à trouver les méthodes de l’anthropologue devenue biographe de plus en plus approximatives. Les faits, Nora, les faits ! avais-je envie de lui dire.)

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2 février 2018 5 02 /02 /février /2018 03:44

Quand on est humble, le plus difficile, c’est de ne pas l’afficher.

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 08:15

Comme un ciel d’été

Bleu, pur et si beau

Sans vie ni repos

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31 janvier 2018 3 31 /01 /janvier /2018 03:27

Orthographe me fait penser à la chaussure orthopédique du gros Lucien en CM1 et aux plans orthogonaux de monsieur Lambert au CM2. C’est tout dire !

(La jolie mademoiselle Ledoux, l’orthophoniste, n’était pas encore née à l’époque.)

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30 janvier 2018 2 30 /01 /janvier /2018 03:00

Nous serons bientôt huit milliards, autant dire qu’il va devenir impossible de se distinguer. Tant mieux pour les timides ; tant pis pour les ambitieux qui rêvaient d’être célèbres.

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29 janvier 2018 1 29 /01 /janvier /2018 03:51

Quand on croise un train qui va à contresens, alors même que l’on est à l’arrêt, on a le sentiment d’avancer. Pour cette raison, je conseille vivement aux plus jeunes de s’« associer » aux plus vieux qui déjà régressent : ils auront l’impression d’avancer plus vite.

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28 janvier 2018 7 28 /01 /janvier /2018 03:25

Avait-il eu le temps d’avouer avant de partir ? Odette avait-elle eu l’occasion d’en parler avec lui ? C’est peu probable. Est-ce à dire qu’elle n’avait jamais soupçonné la relation qu’il avait entretenue avec Yvonne ? Ou Yvonne lui en avait-elle parlé, plus tard ? Toutes ces questions brûlaient les lèvres de Nora mais elle ne voulait pas les poser telles quelles à Odette. Il lui fallait être patiente. (Le lecteur devra lui aussi patienter pour comprendre, je me permets juste un indice, Nora soupçonne Yvonne et Charles-Marie d’avoir eu une relation intime.)

« Bien sûr, on sait jamais tout. Voilà, moi j’étais veuve à dix-neuf ans. On peut pas savoir, mais s’il était pas mort à la guerre, eh bien peut-être qu’il serait toujours là aujourd’hui, à côté de moi, assis dans la cuisine en train de parler de quand il était jeune à un magnétophone à cassette. Vous vous rendez compte si la balle allemande était passée juste à côté et avait tué son voisin. Une affaire de vingt centimètres. Eh bien moi aussi je suis passée à vingt centimètres d’une vie complètement différente. Soixante-cinq ans à rester à côté de Charles-Marie, pour sûr ç’aurait été autre chose que la vie avec Yvonne et Séraphin. Charles-Marie, il avait pas les mots et moi non plus, alors qui c’est qui aurait parlé chez nous ? »

« Et peut-être qu’on aurait eu des enfants ? Oui mais alors là, j’arrête parce que c’est une autre Odette ça. Un mari, des enfants, c’est pas moi. Ç’aurait bien pu être moi, mais c’est pas moi. Je critique pas mais c’est pas moi, peut-être que j’aurais aimé, on peut pas savoir, mais c’est pas moi. La Odette que je suis, c’est Yvonne qui l’a fabriquée et Séraphin aussi. »

« C’est drôle quand même de penser que j’aurais pu être une autre et plein d’autres encore. Un jour, j’étais en forêt, avec Yvonne on aidait Berthe pour le bois avec les bûcherons de Champagnole, y’a un arbre qui est tombé à vingt centimètres de moi, ou peut-être un peu plus. Voilà. J’aurais pu mourir et j’aurais eu encore une autre vie et peut-être que ce serait Charles-Marie qui me raconterait. C’est ça que je veux dire, les vies elles se décident à quelques centimètres. Bon j’aime bien la Odette que je suis, ça a pas été facile tout le temps mais grâce à Nora (merci ma petite Nora !), comment vous dire, je peux mourir comme si j’avais fini ma vie. Un peu comme Berthe, c’est la pluie qui l’avait réveillée et qui l’avait emportée ; elle avait attendu vingt ans et en 1935, ç’avait été le bon moment. »

« Une fois je me suis demandé, je sais c’est idiot des idées pareilles, mais je me suis demandé si j’avais pas attendu Nora, tout ce temps, comme Berthe avait attendu la pluie, pour débloquer quelque chose qui avançait plus, une vie arrêtée et qui pouvait pas mourir. Moi je crois que j’attendais de pouvoir dire les mots à mon tour. À la fin de sa chanson Édith elle disait "au fond c’n’était pas toi, comme ce n’est même pas moi, qui dis ces mots d’amour, car chaque jour ta voix, ma voix ou d’autres voix, c’est la voix de l’amour." Je comprenais pas bien ce que ça voulait dire. Mais de ce que je comprends aujourd’hui, c’est qu’il fallait que je redise tous les mots d’amour que j’avais entendus, de mon père, de Berthe, de ma chère Yvonne et de notre Séraphin, c’était la voix de l’amour qui parlait par leur bouche. C’est Nora qui a fait repartir ma vie, elle a fait que j’ai redit ce qu’on m’avait dit. Alors comme Berthe, je suis prête maintenant. C’est pas triste. »

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27 janvier 2018 6 27 /01 /janvier /2018 03:50

Le danger n'est pas d'avoir un maître mais d’avoir un maître.

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26 janvier 2018 5 26 /01 /janvier /2018 03:49

Si Dieu existait, il serait mort de rire en voyant les hommes croire en lui.

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25 janvier 2018 4 25 /01 /janvier /2018 03:50

Le plus incroyable c’est que l’on ne se pose pas tous, à chaque seconde, cette même question : mais pourquoi moi, ici et maintenant ?

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24 janvier 2018 3 24 /01 /janvier /2018 03:24

Autrui, quelle drôle de chose ! Ce n’est pas vilain, ça a l’air agréable mais comment diable est-ce que ça marche ?

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23 janvier 2018 2 23 /01 /janvier /2018 03:44

Lecteur assidu de Levinas et amoureux transi de Martine, Jean-Marc refusait de la pénétrer et en restait à d’interminables et tendres caresses. Parce qu’aimer, c’est renoncer à posséder et consommer, c’est préserver ce qui se dérobe et en respecter l’insaisissable étrangeté. Martine partit avec Pierre-François.

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 03:18

« Bon, alors Charles-Marie. C’était un brave garçon, pas très costaud, pas très bavard. Il avait les yeux clairs comme sa mère mais on les voyait pas souvent parce qu’il regardait toujours ses pieds comme s’il avait peur de se marcher dessus. Il parlait pas beaucoup mais à chaque fois, ça me faisait sursauter parce qu’il avait la voix très grave ; ça allait pas avec son corps fragile ; oui voilà, une voix d’homme dans un corps de garçon. »

« Mon père, il l’avait pris comme apprenti à la cordonnerie. Alors là, on sait vraiment pas pourquoi, parce qu’il travaillait lentement et pas très bien. Mais mon père, il aimait les gens et il le protégeait, le garçon ; il lui demandait juste de rire à ses blagues et de ranger l’atelier. Faut dire que Victor, le père Bélurier, il était pas tendre avec son fils. C’est pas qu’il le frappait mais il lui criait dessus et il le traitait toujours de bon à rien. Qu’est-ce que la Thérèse avait été marier ce Victor Bélurier de Nevy-sur-Seille ! C’était son contraire. Thérèse, elle était si joyeuse et si dévouée mais Victor, il était toujours à râler sur tout et sur tout le monde. Ils se sont mariés en janvier 1894, même pas un mois après mes parents. »

Nora qui semblait vouloir réécrire la généalogie locale ne pouvait se satisfaire de l’état civil officiel. Charles-Marie n’avait ni les qualités de sa mère Thérèse ni les défauts de son père Victor. Il lui fallait une autre ascendance. Ça ne collait pas. Pourtant les dates concordaient, un mariage début janvier, une naissance début octobre. Et si Victor n’était pas le père de Charles-Marie ?

« C’est aussi qu’à l’époque on se mariait parce qu’on devait se marier voilà, comment vous dire, on prenait celui qui se présentait. Moi c’est pareil, j’ai épousé Charles-Marie parce qu’il était là ; après la mort de mes parents en 1913 il était resté à la cordonnerie, il voulait pas retourner avec son père, d’ailleurs son père, il lui demandait pas de revenir. Il faisait pas grand-chose dans la cordonnerie, il essayait de recoudre un peu les chaussures et il rangeait l’atelier mais il avait pas vraiment le temps de le déranger. Alors bien sûr, on se voyait souvent et on avait appris à se connaître un peu mieux. Enfin quand même, il parlait vraiment pas beaucoup. Mais au moins il buvait pas et il râlait pas tout le temps comme son père. Alors voilà, j’étais là, il était là, et donc le samedi 27 juin 1914 à 11 heures, hop ! on s’est mariés. »

Le lendemain, le 28, à la même heure à peu près, l’archiduc François-Ferdinand était assassiné à Sarajevo. Charles-Marie serait mobilisé le 3 août. Deuxième classe Bélurier. Il était parti rapidement sur le front. Il n’était jamais revenu. Selon le certificat de décès retrouvé dans la boite en fer-blanc qu’Odette avait remise à Nora, il serait mort le 22 août à Joppécourt en Meurthe-et-Moselle. Le document précise, « genre de mort : tué à l’ennemi. »

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21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 03:13

Dans le champ des possibles, le réel est en jachère.

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20 janvier 2018 6 20 /01 /janvier /2018 03:28

Être soi-même, d’accord si l’on est un acteur polyglotte, schizophrène, bisexuel et métisse. Sinon, ça risque d’être très ennuyeux.

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19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 03:41

La littérature survit grâce à un malentendu entre écrivains et lecteurs, ceux-ci s’intéressent à ce qui est dit, ceux-là, à la façon de le dire.

Inutile de le répéter !

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18 janvier 2018 4 18 /01 /janvier /2018 03:10

De l’un à l’autre, la ligne droite est le chemin le plus court pour se rater.

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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 03:00

Je vois ces chèvres sauvages à flanc de montagne, le ciel qui rougeoie avant de tout noircir, j’entends le bruit continue de la ravine et le vent qui tâche de l’imiter, à moins que ce ne soit l’inverse, et je me demande comment tout cela peut-il être ainsi ordonné, parfaitement ordonné ?

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16 janvier 2018 2 16 /01 /janvier /2018 03:28

« Le vieux, c'était le père de Gustave Lebouillu (lui, il travaillait pour Étienne Simon, le patron des célèbres distilleries Simon Aîné) ; c'est Gustave Lebouillu qui est venu récupérer Séraphin. Et tenez-vous bien, c'est pas fini, ils sont repassés par la distillerie pour boire un coup avec le patron. Étienne Simon a parlé de ses filles Odette et Yvonne – je vous promets que c’est vrai ! – alors mon Séraphin leur a dit "bon maintenant faut que je rentre chez mes deux cousines Odette et Yvonne, les filles de Gustave ; désolé mais y’a point d’Étienne et point de Simon sous notre toit." Alors évidemment, ils ont rigolé comme des tordus. Eh bien croyez-moi si vous voulez, Lebouillu il a acheté le Solex (pour vingt-sept mille) et il a raccompagné Séraphin en voiture jusqu'à Lons, avec une mignonnette de Prunelle de Bourgogne au vieux Cognac pour moi, un cruchon en grès de Suc Simon pour Yvonne et une bouteille de vieille eau-de-vie de marc pour Séraphin, "maintenant, du Simon il y en aura chez vous !". Et j'ai gardé le meilleur pour la fin, c'est en Simca 9, vous vous rappelez l'Aronde, que mon Séraphin est arrivé, fier comme un pape. »

« Oh là là oui, l'Aronde, ça me rappelle l'histoire de notre mariage, il faudra que je vous raconte ça aussi mais après. C’est drôle les souvenirs, ils s’accrochent ensemble comme des wagons. On en finit pas ; j’espère juste que ça intéresse un peu. »

Bien sûr, ça ne déplaisait pas à Nora d’entendre Odette lui raconter les frasques de son grand-père mais elle trouvait qu’on tardait à « plonger en eaux troubles » et elle essayait d’amener Odette à parler de son père. « Odette, j’ai déjà de quoi écrire cinq livres sur le monde retrouvé de Séraphin Bonito, pardon Bonito Oliveira, colporteur devenu vendeur à domicile. Mais je n’ai presque rien sur vos parents. La fameuse nuit de la Saint-Sylvestre, par exemple, ou bien le jour de l’enterrement du grand-père Poirette, vous vous souvenez ? »

Nora était maintenant persuadée qu’un puissant refoulement empêchait toujours Odette de verbaliser « les germes du trauma » ; il fallait faire sauter les verrous et pénétrer au cœur du « trou noir névrotique » (entre guillemets, les mots de Nora, s’il est encore utile de le préciser !)

« Bon Nora, les histoires d’Aronde, ça la fatigue un peu je crois. "Et Charles-Marie, à quoi il ressemblait ?  depuis quand vous connaissiez-vous ? il n’était pas de Baume-les-Messieurs, si ? J’aimerais en savoir plus sur lui." »

 

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15 janvier 2018 1 15 /01 /janvier /2018 03:22

Ne t’obstine pas à vouloir être parfait et refais tes lacets.

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