A été officiellement proposée l’inscription des pratiques communautaires de l’Aedes albopictus et des productions musicales de la Scatophaga stercoraria au patrimoine culturel immatériel de la territude.
A été officiellement proposée l’inscription des pratiques communautaires de l’Aedes albopictus et des productions musicales de la Scatophaga stercoraria au patrimoine culturel immatériel de la territude.
Honore le chemin.
Il t’offre son amour secret de la terre, donne-lui tes horizons et garde-lui ta lenteur.
La blessure pour te rappeler que tu es mortel.
La douleur pour te rappeler que tu es vivant.
La mort, pour ne rien te rappeler du tout.
Grandes surfaces ; petites profondeurs.
Et chaque nouvelle nuit
la nuit patiente encore
amoureuse lente au sourire bleu
et redit au jour son secret sourd
lors d’une veille sans loi.
Et chaque nouveau jour
le jour agile toujours
amoureux preste au sommeil infidèle
revit avide et divin
comme un matin sans dette.
Remonte le vent quand tu pars, car les retours, souvent, sont moins joyeux et plus fatigués.
Ne confisque pas l’étoile au loin et marche sans offusquer les saisons.
Ce n’est pas le vrai qui blesse, c’est sa religion, ses prêtres et ses fidèles et la foi en lui qui glace comme un compas sans amis.
Faute de mandat il s’inventa un trône.
Et il fut craint, le tyranneau grimé, et envié dans un brouhaha cérémoniel.
La vie est un aller simple. Ce qui signifie sans retour et non pas sans complications.
Es-tu feu ? alors apprends le retrait et chante la paix.
Es-tu vent ? alors trace le foyer et attends les fruits.
Es-tu eau ? alors plante les signes et sens la roche.
Es-tu terre ? alors tends la main et souris l’horizon.
Le chemin se souvient et lève. La route efface et lisse.
Il n'est de poésie que du désarroi.
Le reste n’est que littérature.
Soyez subversifs : déréglez vos réveils !
Le regard peut égarer
Et l’ouie distraire
C’est le toucher qui tisse.
Forage ou désert ?
Certains se lèvent en cachette, avant l’heure, d’autres, avant l’heure aussi, ne pensent qu’à se coucher.
Conflit de générations.
Dis-moi qui tu hais je te dirai qui tu es.
Qui est le cynique faiseur de mot qui a appelé réveil, non pas celui qui veille sur nos rêves, mais l’écrabouilleur de songes, l’exterminateur de nuits, le pollueur d’harmonie.
L’été sera trop chaud
L’hiver était très long
Parfaite est Météo
Sais-tu que le temps d’après va venir ; le crois-tu ?
Sais-tu que les maîtres riront alors à n’en plus finir ?
Sais-tu que les matins doucement inventeront les jours ? Le sais-tu ?
Sais-tu que les funambules, les jongleurs, les magiciens, les troubadours reviendront plus nombreux ?
Sais-tu que les chemins reprendront leur errance ? Le veux-tu ?
Sache écouter et veuille répondre.
Largue les amarres et explore ton jardin.
Cela arrive-t-il que le géomètre s’oublie, que le charcutier s’enraye, que le dentiste s’insinue ?
Cela se peut-il que la droite rétorque, que le point riposte, que le cercle racole ?
Cela viendra-t-il que le chant des galets guérisse, que l’odeur du dimanche instruise, que le goût du dehors énerve ?
Et qui fera rougir l’océan ?
Perspicace et déchaîné, le poète a une mémoire d’avance.