La vie ne s’est développée que sur une couche très fine de la terre, la civilité, de même, est un vernis fragile et sans épaisseur. La bête épie en nous et il nous faut lui refaire les ongles et les limer régulièrement.
La vie ne s’est développée que sur une couche très fine de la terre, la civilité, de même, est un vernis fragile et sans épaisseur. La bête épie en nous et il nous faut lui refaire les ongles et les limer régulièrement.
Le monde est un théâtre et nos textes sont déjà écrits. Il ne faudrait pas en plus qu’on nous impose des didascalies.
Je s’y croit ; tu s’en fout. Ils ne passera pas l’hiver.
Parce que tu te montres, il faudrait te regarder ; parce qu’on ne te regarde plus, il faudrait ne plus te montrer.
Le but convient à la flèche ; tes pieds préfèrent le chemin.
Les relayeurs l’ont bien compris, il ne faut passer la main, ni trop tôt, ni trop tard.
Ouf ! Soulagement chez les robots et les extracteurs d’uranium.
Je me demande si ces élections sont bonnes pour la pensée. J’en vois tant qui deviennent dogmatiques, sectaires, définitifs quand ils défendent leur champion, faisant passer des opinions rebattues pour des convictions et des blocages obsessionnels pour des principes.
Dommage que Pyrrhon d’Élis ne se soit pas présenté (il a hésité jusqu’au bout), j’aurais voté pour lui.
Je suis tenté par le vote utile moi aussi.
Aristote, même si je n’adhère pas à tout son programme, car l’idée de voir Platon repasser m’est insupportable.
On naît ignorant mais cela ne dure pas, on est vite converti.
Le saut périlleux n’est élégant qu’au ralenti, dans la vraie vie, il est… périlleux.
Madame, Monsieur, malgré les qualités de sa ligne éditoriale, votre maison d’édition ne correspond pas à l’esprit de mes textes, vous comprendrez donc que je ne puisse vous les soumettre..
Trop près, vous étouffez et rêvez d’ailleurs ; trop loin, sa chaleur vous manque et votre petit corps souffre.
Pas facile de trouver la bonne distance au radiateur.
Ce n’est plus seulement de la maladresse que d’égarer aussi la meule de foin.
Les vérités, comme les fiancés ou les soufflés, doivent être ponctuelles.
On prend les paris ?
À la fin (dans mille ans ou deux-cent-mille, peu importe) quand on aura suffisamment de recul, on comprendra que le but de tout ce cirque était de recevoir un peu de tendresse.
J’ai, coincées dans la tête, un grand nombre d’idées géniales, fort belles pour certaines, et souvent audacieuses.
Me manque juste un G.I.G.N. de l’esprit pour les exfiltrer et les conduire en sureté sur mon carnet à spirale.
Je ne suis ni juriste ni théologien mais je me demande si la prière ne relève pas du trafic d’influence.
Cela étant, imagine-t-on Dieu mis en examen ?
Plutôt organisé et toujours ponctuel, je n’avais pourtant pas prévu de vieillir.
Nos profils sont moins bavards mais ils ne mentent pas.
L’homme est une invention humaine.
Dans le même temps, le savant nous demande de cesser d’interpréter pour ne considérer que la réalité et nous annonce que ladite réalité n’est pas ce que l’on croit, pas ce que l’on voit.
Étonnez-vous ensuite du nombre croissant de boulistes.
Je ne sais pas encore pour qui voter. J’attends de connaître les différentes propositions programmatiques sur les réformes structurelles concernant les blogs d’écriture de restes absurdes.
Les belles idées ne souffrent pas l’impatience.
C’est quand tu as envie d’arrêter de continuer qu’il faut cesser d’hésiter à poursuivre et si tu sens monter le désir d’interrompre ton obstination à persévérer, alors là, précisément, tu dois persister à refuser de terminer et conclure.