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C'est Peu Dire

  • : Les Restes du Banquet
  • : LA PHRASE DU JOUR. Une "minime" quotidienne, modestement absurde, délibérément aléatoire, conceptuellement festive. Depuis octobre 2007
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Et Moi

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  • Philosophe inquiet, poète infidèle, chercheur en écritures. 55° 27' E 20° 53' S

Un Reste À Retrouver

3 décembre 2017 7 03 /12 /décembre /2017 03:19

On ne rature plus, on blanchit.

Si l'on continue à effacer le passé, il va finir par nous revenir en pleine figure. Ou pas ; il y aura alors comme un grand blanc.

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2 décembre 2017 6 02 /12 /décembre /2017 03:55

La littérature, ce n'est pas l'écriture d'une aventure mais l'aventure d'une écriture.

(Oui, il se peut que quelqu'un ait déjà eu la même idée que moi. Et alors ? C'est très petit-bourgeois cette idée de plagiat).

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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 03:46

« Yvonne, c'était ma cousine. En fait, après la mort de son fils Paul, en février 1918, celle de son frère Émile en 1917 et celle de mes parents, en 1913, elle a été ma seule famille. Et même ma seule amie (à part Séraphin, je vais vous en parler, et Nora que j'ai rencontrée beaucoup, beaucoup plus tard). Et comme ma cousine est morte le 21 juin 1968 vous devinez qu’on en a passé du temps ensemble, toutes les deux. Elle ne s’était jamais mariée. »

(Et Paul me demanderez-vous ? Et vous avez raison car il faut en savoir plus sur lui pour comprendre la relation singulière qui existait entre les deux cousines mais je ne peux pas non plus tout vous dire maintenant – d'autant que, pour être honnête, je ne sais pas tout. On disait qu'il était le fils d'André Grolière, un paysan de Bonnefontaine, un homme simple mais honnête et dur à la tâche. Des mauvaises langues à Bonnefontaine firent courir le bruit ignoble que c'était le fils de Gustave, d'autres parlèrent d'un ami du comte, à Arlay, au château. Yvonne laissait dire. C'est étonnant comme dans ce pays cohabitent le meilleur et le pire, c'est vrai des vins, c'est vrai des âmes. Le malheureux enfant mourut de la grippe espagnole et il emporta avec lui ces odieuses rumeurs. Nora proposera une autre version tout aussi... je dirai pudiquement « improbable » mais le mot qui me vient à l'esprit est beaucoup plus sombre.)

« Yvonne était née le 2 octobre 1894 au petit matin, et moi, vous vous en souvenez, le 1er octobre, tard dans la nuit. Elle avait tout pris de sa mère, Berthe, et moi de mon père, Gustave, alors forcément on se ressemblait beaucoup. »

Elles passaient souvent pour des jumelles et on s'en amusait. Enfin, c'est aussi que l'on ne savait pas.

« Yvonne ne s'était jamais mariée mais avait connu plusieurs hommes. »

Disons que côté libido, elle était, à n'en pas douter, une Grandclément. Gourmande mais toujours généreuse, infatigable mais jamais indécente. Odette n'était pas comme ça mais l'hyperactivité de sa cousine ne la gênait pas, elle y voyait comme une forme de gentillesse, oui, de pureté même. Et puis ça l'amusait beaucoup.

« Là, je pourrais vous en raconter de bien belles mais on se perdrait. Elle me disait tout. Dans les années cinquante (en fait, entre mars 1949 et novembre 1957) Yvonne avait fréquenté Séraphin Bonito Oliveira. Donc nous sommes en 1949, c'était l'époque où elle travaillait au château d'Arlay, chez le comte de Vogüé (bon le comte elle ne le voyait pas souvent mais tous les samedis elle rapportait deux bouteilles à la mercerie et comme on coupait le vin, ça nous faisait la semaine). Lui, Séraphin, il s'était mis en tête de distribuer du vin jaune dans le nord : “c'est jaune comme le soleil, c'est jaune comme l'été, c'est jaune comme un baiser dans la paille : attention, vous allez tomber amoureux”. »

Séraphin était vendeur à domicile depuis ses quinze ans. Il avait vendu de tout, des savonnettes, des lacets, des Bibles, des matelas, des encyclopédies, des assurances-vie. Et toujours à domicile. Pour le vin jaune, ce fut un fiasco. Pour autant, il faut bien reconnaître que sans lui, cette histoire terrible et passionnante n'aurait jamais vu le jour.

« C'était le vin jaune qui l'avait conduit à Yvonne. “Mon plus grand échec pour mon plus grand succès”, il disait aussi “pas une goutte d'alcool et pourtant complètement ivre d'amour”. Ah ça, il savait nous faire du bien avec les mots. Je dis “nous” parce que souvent j'étais là, enfin oui, assez souvent, quand il rendait visite à Yvonne au début. Après, j'étais tout le temps là. »

« Ah, j'ai oublié de vous dire, Séraphin, c'était le grand-père de Nora que j'ai rencontrée en mai 1981. Je l'aimais beaucoup. »

Et Nora, vous commencez à comprendre, c'est elle qui va réveiller tout ce passé brûlant à partir du cahier noir d’Émile.

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30 novembre 2017 4 30 /11 /novembre /2017 03:50

L'universel est un effet de la myopie.

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29 novembre 2017 3 29 /11 /novembre /2017 03:11

Piège ton quotidien et invente.

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28 novembre 2017 2 28 /11 /novembre /2017 03:49

Quand les mots manquent pour dénoncer l'horreur, c'est sans doute qu'il est temps d'agir.

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27 novembre 2017 1 27 /11 /novembre /2017 03:15

Tu as intérêt à bien réfléchir, vilain miroir, je te regarde.

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26 novembre 2017 7 26 /11 /novembre /2017 03:56

« Berthe, c’était ma tante, la sœur de mon père Gustave, oh là là, quel phénomène ! Elle ressemblait à son frère qui était de six ans son aîné. C’était une costaude, ah ça ! comme elle était joviale, et spontanée, et fringante. Elle avait l’intelligence de la terre, “câline comme le printemps, endurante comme l’hiver et gaie comme l’été” disait mon père (qui n’avait rien trouvé pour l’automne ou peut-être que j'ai oublié). »

C’était bien dit, en effet, comme Lucienne était tout en traits, discrète et solitaire, Berthe était gironde, solaire et engageante.

« Quand mon père racontait ses souvenirs de jeune homme, Berthe était toujours dans l'histoire. Ils s’entendaient bien. Elle aussi avait beaucoup d'amis ».

Disons-le ainsi : elle était passée du stade de petite fille à celui de femme sans transition et à treize ans elle avait des seins et des fesses convoités bien au-delà des frontières du canton.

« La fine équipe. Bon sang ! pour s'amuser ils s'y entendaient ».

Certes, c'étaient des surdoués du plaisir, ces deux-là. Et pourquoi les condamner ? Ils distribuaient généreusement leurs éclats de rire, sans retenue ils donnaient de la joie. Pourquoi faut-il parfois que l'innocence engendre l'horreur ?

« Elle s’était mariée un mois avant mes parents avec Jules Mandrillon. Un an après naissait Yvonne (ma chère cousine, vous commencez à la connaître) puis Émile, mon jeune cousin. Émile était né (excusez ma manie des chiffres) le 19 mars 1899 et mort sur le front le 20 juillet 1917. Ces dates sont sans importance. Ce qui n'est pas le cas de son cahier noir. »

Bon, il va falloir que j'avance un peu et vous parle du fameux cahier d’Émile qui était un des rares objets qu'Odette avait gardés de cette époque (avec quelques factures et des papiers administratifs, le tout rangé dans une mallette). Ce terrible cahier, elle l'avait remis à Nora (alors là attention, on change d'époque), c'était en mai 1981, elle allait sur ses quatre-vingt-sept ans.

Voilà le puzzle qui lentement prend forme, pièce après pièce. Gustave, mon père, Berthe, ma tante, Yvonne ma cousine, Émile, Séraphin (que vous ne connaissez pas encore) et Nora (je vous en reparlerai).

Vous trouvez peut-être l'histoire longue et lente. Vous allez vite regretter votre impatience quand vous connaîtrez la suite.

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25 novembre 2017 6 25 /11 /novembre /2017 03:31

Je souhaite un très joyeux samedi azur aux rêveurs, un samedi bouton d'or aux bucoliques, un samedi blanc cassé aux délicats, un samedi bleu électrique aux dynamiques, un samedi framboise aux gourmands, un samedi bleu Klein aux artistes, un samedi cuisse de nymphe aux amoureux, un samedi flamboyant aux îliens du sud...

Je laisse vendredi à Robinson et le noir à Soulages.

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24 novembre 2017 5 24 /11 /novembre /2017 03:24

Il ne suffit pas de mettre des lunettes noires et d’enlever ses mitaines en crochet coton et cuir d’agneau pour devenir un écrivain rock ’n’ roll. Mais il ne suffit pas non plus d’écrire des romans rock ‘n’ roll pour avoir les moyens de se payer des mitaines en cuir.

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23 novembre 2017 4 23 /11 /novembre /2017 03:51

Et ils vont où, les mots, quand ils nous échappent ?

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22 novembre 2017 3 22 /11 /novembre /2017 03:38

À part jeter des cailloux dans l’eau et regarder les étoiles filantes, rien n’est aussi inutile (non non, je ne juge pas, je n’accuse pas et je ne vise personne, excusez-moi, je constate seulement) que d’écrire des romans.

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21 novembre 2017 2 21 /11 /novembre /2017 03:49

« Lucienne Poirette, ma mère, était née à Lons-le-Saunier mais elle avait suivi mon père à Baume-les-Messieurs ; il lui avait aménagé sa mercerie dans une partie inoccupée de la cordonnerie. On avait dû retourner une fois ou deux chez les grands-parents après ma naissance mais je n’en avais aucun souvenir. Quand mon père en parlait, c’était pour dire que la belle-mère était une “commère bigote et usée” et le beau-père “un bourgeois sans le sou ni la manière”. Il avait les mots mon père. Ma mère, toujours concentrée sur quelque ouvrage, se tenait en retrait et n’écoutait pas. Ils étaient très différents mes parents mais ils allaient bien ensemble et ne se fâchaient jamais ».

Lucienne se tenait en retrait, toujours, mais elle écoutait son mari même si elle répondait rarement. Dire qu’elle l’avait toujours aimé serait peut-être excessif, au moins lui était-elle reconnaissante de lui avoir permis de se tenir là, en retrait, à observer à distance les bords du monde. C’était ce qu'elle aimait ; exactement le contraire de ce que son père lui avait imposé : toujours sortir, rencontrer des amis, raconter sa vie, parler fort et faire bonne figure.

Savait-elle pour Yvonne ? Et que pensait-elle de cette affaire sordide ? Bien sûr qu’elle savait mais elle aurait tout fait pour protéger Gustave.

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20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 03:16

L’écrivain doit éprouver de tout son être ce qu’il écrit ; comme l’acteur, il doit habiter ses personnages, adopter leurs manies et porter avec naturel leurs costumes. Une fois la plume reposée, il peut mettre son costume de ville et jouer son rôle d’homme.

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19 novembre 2017 7 19 /11 /novembre /2017 03:11

Entre l’engouement passionné des bonjours et la ferveur véhémente des adieux, le temps s’étire, terne, triste et piteux.

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18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 03:08

Ils se réjouissent de l’averse soudaine, l’escargot et le jogger paresseux : l’un range ses chaussures, l’autre sort ses cornes.

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17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 03:16

Quand je vois ces gens se précipiter dans les magasins pour acheter le dernier iPhone par exemple, je ne peux m’empêcher de penser à ces millions de spermatozoïdes qui se précipitent dans l’ovule.

Je serais curieux de savoir ce qu’ils s’imaginent y trouver.

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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 03:19

« Gustave, mon père, était né en 1872 et ma mère, Lucienne Poirette, en 1874 ; ils s’étaient mariés le samedi 16 décembre 1893. Ils étaient morts tous les deux en 1913. J’avais 19 ans, c’était un an avant mon mariage avec Charles-Marie Bélurier, né en 1894 comme moi, lui le 30 septembre, moi le 1er octobre ; il était mort sur le front le 22 août 1914. ».

Odette ne savait pas lire, à part quelques noms propres familiers, en revanche elle avait une mémoire phénoménale des chiffres qu’elle lisait, écrivait et additionnait avec aisance.

« Gustave, mon père, était bel homme, il mesurait 1m80 et pesait 85 kilos, il avait fière allure et on l’aimait beaucoup. Il était cordonnier et il livrait lui-même les chaussures réparées ce qui lui faisait faire trois ou quatre heures de marche plusieurs fois par semaine. »

Gustave, son père, était surtout, il faut bien le dire, un coureur de jupons qui ponctuait ses tournées professionnelles d’étapes galantes. Et il en connaissait du monde !

« Gustave, mon père, était un bon cordonnier et il en connaissait du monde ! Il y avait Lucienne, qu’il épousera, Jules, Madeleine et d’autres encore dont j’ai oublié les noms. »

Et d’autres encore, en effet, Gustave connaissait notamment – et voyait régulièrement – Thérèse Jeanjean. Le nom ne vous dit rien encore, écoutez la suite. Thérèse épousera Victor Bélurier – vous y êtes ? – et de leur union naîtra l’infortuné Charles-Marie.

« Charles-Marie, mon défunt mari, n’a pas eu de chance, on racontait qu’il avait été l’un des premiers à mourir sans même avoir eu le temps de tirer une balle. »

Charles-Marie le malchanceux, le malheureux, le maudit, c’est peu dire encore. Pendant longtemps Odette ignorera l’épouvantable vérité.

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15 novembre 2017 3 15 /11 /novembre /2017 03:18

Je hais les résumés ; ceux qui l’enseignent ou le pratiquent sont les proxénètes de la littérature. Comme les putains sont des femmes résumées, les résumés sont des textes amputés, exilés, séquestrés. Et l’on ne goûte alors ni le sexe, ni le texte.

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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 03:52

– Tiens, salut, qu’est-ce que tu deviens ?

– Holà ! Alors que je devienne, ça c’est incontestable, mais ce que je deviens, c’est beaucoup plus difficile à déterminer. J’ai une conscience aiguë, douloureuse parfois, de ne plus être ce que j’ai été – et que je sois ce que je ne n’étais pas n’arrange rien à l’affaire, si tu vois à quoi je pense. Quant à te dire ce que je suis devenu et ce que je vais devenir, j’en suis incapable, je ne saurais pas même te dire ce que j’aimerais être. Domestiquer son passé, peut-être mais maî…

– Non mais euh, quand même, ça va ?

– Bien sûr. Inexorablement. Ça va, ça vient, ça devient. C’est implacable. Exister, c’est aller, tu as raison. Mais aller où ? Et comment aller bien si l’on ne sait pas où l’on va ? Tu m’accorderas que l’on ne va pas partout de la même façon, au même rythme, avec le même allant. Aller, c’est absurde ; l’allure, c’est autre chose. Tu comprends, c’est comme crier, ce n’est pas pa…

– En fait, je voulais juste te donner le bonjour.

– Bonjour. Bon jour. Bon jour ? Certes, ce serait être ingrat que de se plaindre, le jour est bon, le jour est clair et léger mais il ne fait que commencer, il va vite s’opacifier, et puis il n’est pas seul, il vient s’ajouter aux autres, à tous les autres qui pèsent déjà, il va s’agréger, s’agglutiner, se figer en un destin trouble, pâteux et trop épais…

– Bon ben salut.

– …

– Et bonjour à la famille.

– …

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13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 03:08

– Le secret de l’existence, tu veux le connaître ? C’est facile, il faut trouver sa place, disait Soleil à Pluton.

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12 novembre 2017 7 12 /11 /novembre /2017 03:54

Odette Bélurier était fille unique. En fait elle avait eu un frère et une sœur, mort-nés tous les deux qui avaient quand même été prénommés, baptisés et enterrés mais n’avaient laissé aucun souvenir à leur sœur (qui en avait oublié jusqu’aux prénoms – on ne saurait la blâmer) et qui ne joueront donc aucun rôle dans cette histoire sordide. On imagine toujours les familles très nombreuses à l’époque, or ce n’était pas le cas chez les Grandclément. La mère d’Odette, Lucienne Poirette, était elle aussi fille unique. Son père, Gustave, n'avait eu qu'une sœur, la tante Berthe, qui avait épousé Jules Mandrillon (les parents donc, de la cousine, la fameuse cousine Yvonne).

(Je passe assez vite sur la famille Bélurier, non que les documents manquent puisque tout est imaginé, mais parce que cela fait beaucoup de noms propres et peu d’événements.)

Justement, à propos d’événement (peut-être devrais-je parler de drame, de tragédie, voire d’ignoble forfait), il y eut cette nuit du 31 décembre 1893, quand Lucienne et Gustave Granclément, mariés de l’année, mais aussi la future tante Berthe, mais encore Thérèse Bélurier (qui deviendra la belle-mère d’Odette, je viens de retrouver un document inventé) et quelques autres jeunes gens finirent la nuit, ivres et ravis, dans la grange du Père Jacquot à Château-Chalon.

Oui mais voilà.

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11 novembre 2017 6 11 /11 /novembre /2017 03:05

Pour croire en une vérité sans pays et sans âge, il faut n’avoir pas voyagé, n’avoir pas vieilli.

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10 novembre 2017 5 10 /11 /novembre /2017 03:22

Il est roublard et cossard celui qui cherche l’aiguille non dans la meule de foin (où il l’a perdue sans doute) mais chez la mercière (où il la trouvera sûrement).

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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 03:00

Mais il faudrait voir aussi, maintenant que l’on sait tant, si l’on sait ce que c’est “savoir”.

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