Les restes du banquet ? c’est quand les philosophes baissent la garde, quand les poètes baisent la garce, quand les Grands biaisent les angles, quand les anges fêtent la bière, quand les Fiers chantent la terre, quand les [grosses] Têtes frangent les tresses, quand les fesses frôlent les vestes, quand les restes sur la banquette
PS : pour les malheureux qui, en troisième, ont fait techno (souvenez-vous : la coupe du critérium, la tour Eiffel en allumettes, l’utilisation du pied à coulisse…) et pas latin, je rappelle que le mot français banquet est la traduction du latin symposium, copié directement sur le grec sumposion qui dérive de sumpotès, compagnon liquide avec qui [sun-] l’on partage un verre [-pinein, boire]. (Notez encore – après j’arrête, car il faut, pour ceux qui, en troisième, ont fait techno et pas latin, des activités courtes, variées et ludiques – que le compagnon, compère solide, est celui avec qui [cum-] l’on mange le pain [-panis], quant au compère – c’est fini, regardez, encore trois lignes à peine – il ne va pas sans sa commère, encore que par les temps qui courent et les mœurs qui cavalent, il ne reste plus que quelques psychanalystes obtus pour croire encore à la triangularité familiale).
Santé !