L'ailleurs est loin et difficile d'accès.
Heureusement, cela évite une migration massive et une déception profonde.
L'ailleurs est loin et difficile d'accès.
Heureusement, cela évite une migration massive et une déception profonde.
Où es-tu toi dont l'oubli ne veut pas ?
Les faits seraient têtus ?
Ils sont surtout bavards et dociles.
L'amour, ordinaire et prévisible.
La haine, singulière et inventive.
Le chat.
Exhibition souveraine de l'absence.
Il serait bon que la défense du local ne vire pas à la promotion du bocal.
Il faut, pour comprendre ce que l'on a d'unique, cesser de se croire unique.
Le secret est comme une privatisation de la parole.
Privée de public, la parole ne secrète plus rien de sain.
Est venu le temps d'une critique de l'irraison économique.
La vraie vie n'est, somme toute, pas très excitante.
Ce n'est pas comme une bonne partie de métaphysique transcendantale avec les potes.
Le style, ce n'est pas une manière d'être, c'est une façon de paraître.
S'assurer que l'imprévu ne sera ni résorbé ni encadré.
La pensée unique est à juste titre souvent dénoncée.
Refusons aussi, avec détermination et vigilance, la pensée linéaire, celle qui imagine le cours des choses comme un docile enchaînement de causes et d'effets.
Qui suis-je ?
Qui sommes-nous, devrait-on dire ?
Parce que le je est moins singulier que pluriel, mais aussi, parce que l'être est plus relation que substance.
Sanctuariser, c'est aussi ghettoïser ; tout dépend du point de vue : dedans ou dehors.
Ma vie, en clair-obscur, sauce aigre-douce.
Rien de plus salutaire qu'une crise des évidences.
À condition de ne pas l'expliquer - évidemment - par quelques causes très nécessaires et prévisibles.
Vivre, c'est une chose. Exister, c'est une autre histoire.
Une histoire, justement, qu'il faut raconter et qui doit être écoutée, faute de quoi, on n'existe pas.
Une cellule psychologique pour aider ceux qui ont subi le traumatisme de l'existence.
Le tragique s'accommode très bien du comique.
Le neutre, lui, n'est pas seulement plat, il est mensonger.
Au début, ça fait mal et on crie, ensuite ça passe et on n'y pense plus, enfin ça s'en va et on s'attache.
La vie est une belle école des émotions.
Il ne fait vraiment pas son âge, le futur.
J'ai l'imagination fertile et la pensée féconde.
Le prix à payer : les idées grouillent mais la durée de leur séjour dans l'esprit est toujours très courte.
Sauvons les bancs publics, les places et les chemins.
La victoire du dedans sur le dehors entraînera la sclérose ici et l'abandon là.