Ce n’est pas parce que l’on sait plus que l’on écrit, c’est parce que l’on écrit que l’on ignore moins.
Croquant et fécond comme un cœur de laitue Sobre et tonique comme une pluie d’été Un haïku pour nos bouches à excès
Et dans l’histoire de la poule et l’œuf il faisait quoi le coq, l’arbitre peut-être ?
Madame Germaine n’en revenait toujours pas, la Marguerite avait mis bas un veau, un veau cornu en plus. Elle avait pourtant vendu le taureau à la foire deux ans auparavant. – De Diou ! Le diable est dans le bétail, jura-t-elle.
Oups, j’allais encore oublier. Alors voilà. Je vous souhaite : des poissons rouges, des cafés noirs, des vies en rose, des bonshommes verts, des maillots jaunes, des cartes blanches et une belle bleue.
Le fond est mou Le ton est fou – Flou est le tout
L’histoire manque de place et ne garde jamais les détails. C’est la mission du poète d’inventorier le dérisoire et le banal.
Fesses voilées Voix faussées Faces volées Vœux forcés Foi violée Veaux froissés (C’est une farce Qui se valse.)
Les chiffres ne mentent pas : 3% des plus riches de la planète sont bien moins pauvres que les 97% restant – compte non tenu des variations saisonnières et toutes choses étant égales par ailleurs.
J’ai pris la ferme résolution, aujourd’hui, de ne plus vieillir. Ça ne sert à rien et prend beaucoup de temps.
Quel gâchis toutes ces répliques cinglantes, ces déclarations brûlantes et irrésistibles, ces mots d’esprit pénétrants, ces discours éblouissants qui me viennent si aisément quand personne n’est là pour me troubler.
Revenir dit tout simplement ‘venir à nouveau’ ; pourquoi signifie-t-il trop souvent ‘cesser d’aller’ ?
On parle beaucoup de transfert de compétences. Je me demande si l’on ne pourrait pas, par un double transfert, profiter de notre habileté à dire du mal des absents pour tenter de dire du bien des présents.
Elle le désire Il l’embrasse Couper !
Grandir, oui, mais vers où se tourner pour trouver un modèle ?
Le niveau monte ; les malheureux bacheliers ne sont pas épargnés par les effets du réchauffement climatique.
Tes pieds pour honorer le chemin ; tes mains pour accorder l’équipée.
À vaincre sans perdants on triomphe sans plaisir.
Je ne serai pas celui qui écrira « celui qui écrira “’Ceci n’est pas un reste’ est un reste” méprisera l’art du reste ».
La générosité en un clic ou le partage sur les réseaux sociaux.
Le niveau monte, dit le veau Le téton chante, dit le thon Le pacha suinte, dit le chat Le ripou boite, dit le pou L’éléphant mute, dit le faon C’est la ronde des rimes C’est la ride du monde C’est à dire, Émir C’est aride, Amin.
C’est curieux, les klaxons, quoique discrets, ont un très fort accent allemand ce soir. Si on est à nouveau occupés, dommage pour ceux qui ont fait techno et anglais renforcé.
Les serruriers le savent bien, ce qui nous protège est aussi ce qui nous enferme.
Ces sportifs sont des surhommes et m’impressionnent. Mais, rassurez-moi, ce ne sont pas les mêmes qui jouaient au foot la semaine dernière, au tennis hier et vont pédaler tout le mois de juillet ?
Le pluriel peut poser des petites difficultés d’accord et de gros problèmes de désaccord.