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C'est Peu Dire

  • : Les Restes du Banquet
  • : LA PHRASE DU JOUR. Une "minime" quotidienne, modestement absurde, délibérément aléatoire, conceptuellement festive. Depuis octobre 2007
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Et Moi

  • AR.NO SI
  • Philosophe inquiet, poète infidèle, chercheur en écritures. 55° 27' E 20° 53' S

Un Reste À Retrouver

14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 02:25

Elle allait là gueusant timidement un sourire, une caresse, veillant maladroitement à ne gêner personne et cherchant à s’absenter quand les places se faisaient rares. Cet animal discret espérait peut-être racheter l’homme, insatiable et débraillé, chasseur de vide et de retrait, capable d’exténuer les joies les plus fécondes.

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 02:40

J’ai oublié le nom de ce pays sans arbres où j’ai appris le bruit. Je me souviens seulement des odeurs de cahiers. Et la peur des erreurs, le jeu obligatoire, le goûter écœurant.

J’ai oublié les mots, les lettres au tableau noir. Je me souviens seulement du rire de géant de mon copain Martin.

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 02:02

La rime est l’aveu d’une poésie incertaine

Riche ou pauvre ou plate elle est servile et si vaine

Libère ta plume écris sans loi invente la joie

Et cesse de compter les pieds avec tes gros doigts

Les mots sont justes et vrais qui adviennent à l’heur

Si c’est trop rêche si c’est trop sec mets donc du beurr

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 04:22

La lumière attire le sage parce qu’elle l’éclaire, le fat parce qu’elle l’illumine, l’idiot et le papillon parce qu’elle les éblouit.

Moi je préfère la nuit.

Pas celle qui dort, pas celle qui masque, la nuit qui offre son silence rond et confiant à la patience du poème.

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 03:40

Une idée s’invite parfois à l’improviste.

J’ouvre alors toujours un bon vieux cahier que je tiens prêt pour l’occasion.

Ensuite, vite ivres, parfois joyeusement, parfois tristement, nous refaisons le monde, elle et moi.

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 03:11

que devient-on

quand on s’en va ?

qui reviendra

après l’hiver ?

la vie demain

qui me la dit ?

j’envie le vent

qui n’attend rien

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 14:01

Jamais le vent ne se fatigue

Jamais le soir ne vieillit

Jamais la lune n’espère

Jamais le chemin ne renonce

            Et toujours les enfants préfèrent la confiture de fraise à la purée de navet.

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 03:50

Là où les nuits sans bruit répètent doucement les gestes de toujours

Les vieux singes oubliés aimeraient bien aller pour jouer à la chandelle

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 03:39

Pas de bruit sa voix

Pas de joie ses yeux

Juste le goutte à goutte de sa vie qui fuit

Juste le tic et tac de sa fin qui vient.

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 03:56

Les traces s’effacent

Il faut céder la place

Heureux celui qui danse

Dans l’innocence de l’oubli

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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 03:32

T’emmener dans mes rêves

Les tirer à la vie

Joyeusement articulés

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 03:15

La page blanche de l’aube pour, tous les matins, écrire une nouvelle aurore.

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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 03:35

Elle est amère, la mère et ne reconnaît plus ses surgeons techniqués.

Elle est à terre, la Terre, tripaille offerte aux charognards et aux macros.

Où sont les lèvres qui chanteront la douce effraction de l’aube ?

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 09:31

Prendre le chemin des jours ordinaires et apprendre à aimer, dès le matin, l’innocence des signes.

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 02:30

Une chanson sans couplets, juste un refrain, répété jusqu’à l’usure.

Comme sa vie.

Une robe sans forme, sans secret, sans regret.

Comme sa mort

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 08:41

Dans les intermittences d’un non-sens fissuré

Sur le marbre sans nervure de l’ordre des choses

Au milieu des rebuts de pacotille et des amours  nerveuses

Il rit aux éclats, l’enfant, d’une présence initiale et sans faille.

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 10:44

Élancé, léger, souple, il se rêve en paille-en-queue.

Je saurais bien voler moi aussi, sans ces fichues racines, pensait le filaos, ingrat.

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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 02:03

Je creuserai un trou profond dans mon salon pour y enfouir les idées noires, les mots de guerre, les piles usées, les fruits pourris.

Et un autre trou aussi dans le plafond pour entendre passer la lune et les avions.

Et encore un autre trou dans la salle de bain pour te voir nue au petit matin.

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 02:56

ce bruit qui pleut   infatigable

et délave les rêves   sine die

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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 02:45

Quelle est donc cette nuit qui illumine et réjouit quand le jour lui, tout en noir, et sépare et punit ?

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 02:50

L'appel de l'horizon ; le silence des verticales.

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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 02:22

La pénombre apaisée du retour, pour gommer et flouter, et parler à voix basse dans la confiance du coton.

Mais le matin qui revient.

« Le soleil se lèvera à 5h47 » (monsieur météo)

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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 02:35

L'ombre des entrelacs ridiculisent les activistes aux aisselles de porcelaine.

Les pucelles sans avenir digitalisent les conglomérats graisseux et saturés.

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 03:41

Rêves de pierre

Paroles de rivière, tout en méandres joyeuses

Souffle vagabond

Rire végétal, comme une liane pérégrine

Sommeil volcanique

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 03:12

Saturé d'absence

Sans attente et sans manque

Au tréfonds d'un néant tropical

Je suinte et je veille

Dans une éternité sans glaçons

La nuit moite et molle

La nuit abandonnée

Me refuse l'exil.

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