On s’observe de plus en plus ; on observe de moins en moins.
On s’observe de plus en plus ; on observe de moins en moins.
On est court par handicap et bref par défaut mais c’est du talent qu’il faut pour être concis.
Rien ne sert de pourrir, il faut mourir à temps.
Plaisir d’atteindre l’objectif visé ; joie d’être surpris par l’événement imprévu.
N’annexe pas les terres à venir.
Prépare longuement ton voyage, vis-le intensément mais raconte-le rapidement.
Rien ne justifie la fascination.
La perte du temps recherché ou l’impasse du passé.
Qui se ressemble s’assemble, disait Smith.
Qui s’assemble se ressemble, répondait Durkheim.
« Décrois » !
Arrime ton cœur, donne du mou à ton âme et laisse aller ton esprit.
L’impair souvent blesse mais jamais n’ennuie quand le pair parfois renforce mais toujours éteint.
Comparaison n’est que raison et calcul, restes et dividendes.
Accueille les rythmes et mêle les saisons, florilèges et sarabandes.
Avance sans conquérir et chante sans charmer.
Trompe-toi un peu d’abord.
Il ne fait pas bon arriver, le premier, trop tôt.
Le chemin porte. La route écrase.
Qui veut le plus, peut le moins − souvent.
Tu peux te retourner mais non pas revenir.
Romps et appartiens, donne et passe.
Honore le chemin.
Il t’offre son amour secret de la terre, donne-lui tes horizons et garde-lui ta lenteur.
Grandes surfaces ; petites profondeurs.
Remonte le vent quand tu pars, car les retours, souvent, sont moins joyeux et plus fatigués.
La vie est un aller simple. Ce qui signifie sans retour et non pas sans complications.
Le chemin se souvient et lève. La route efface et lisse.
Dis-moi qui tu hais je te dirai qui tu es.
Sache écouter et veuille répondre.