Vivre est un bien curieux jeu de société.
Allez, ne saute pas ton tour et jette le dé !
Vivre est un bien curieux jeu de société.
Allez, ne saute pas ton tour et jette le dé !
Le rêve a bonne allure, ne lui impose pas de racines.
Surprendre est un art difficile, on peut consterner quand on voulait enchanter et interdire quand l’on croyait éveiller.
La création est douleur chez l’artiste talentueux, elle est jouissance chez le génie.
Vendre sans bénéfice, c'est louable ; prêter sans intérêt caché, c'est digne. Mais les meilleurs d'entre nous sauront donner à leur voleur et offrir à leur ennemi.
Ne dénigre pas la branche haute et inaccessible, elle sait la langue des vents et chante loin.
Ne méprise pas la branche basse et à ta portée, elle sent les secrets de la terre et se souvient .
Certains prennent la parole pour parler, d’autres, plus nombreux, parlent pour prendre la parole.
Faire taire n'est pas pacifier ; laisser parler n'est pas libérer.
Des modèles, non pas mous ou privés, mais multiples et instables.
Un préjugé est plus qu'un filtre, c'est presque un regard.
Mourir, c’est partir beaucoup.
N'attends pas la fin de l'été, mais ne cueille pas le fruit trop tôt non plus, il est amer.
La vie est un puzzle toujours inachevé.
On aime comme on se rase, seul face au miroir.
Ma vie est un détail, la vie un événement.
Fréquente la mort. Non pour te persuader de l’importance de la vie, mais pour en sentir la légèreté.
La confiance est l’épreuve du renoncement à la preuve.
La ville parfaite est celle où l’étranger demeure étranger sans être étrange.
Oublie sans renier, imagine sans espérer.
Il est une proximité rebelle à tout métrage.
Les voyages nourrissent la mémoire et affament l’imagination.
On doit, pour créer et maintenir l’ordre, fabriquer beaucoup de désordre.
Modère tes savoirs ; estime tes ignorances.
Nous ne maîtrisons jamais que ce qui nous était déjà soumis.
Les années pèsent mais l’oubli allège.