12 novembre 2014
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Bien décidé à lutter contre ce monde technique, froid et sans mémoire, plein d’écrans et de plastic, je décidai de repriser moi-même ma chaussette trouée.
Ayant oublié la procédure, j’interrogeai Google qui m’envoya sur YouTube visionner une courte vidéo très claire.
L’heure est à la résistance.
11 novembre 2014
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Les intermittents du spectacle ont du souci à se faire, les permanents de la politique sont vraiment drôles et très inspirés.
10 novembre 2014
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Et si le langage était justement l’inverse du pouvoir : non pas prendre la parole et s’imposer mais s’entendre et changer.
9 novembre 2014
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– Dis donc, Dieu, je voulais te parler des hommes, ça ne va vraiment p...
– Ah non, Saint Pierre, on ne parle pas boulot le dimanche !
8 novembre 2014
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Esprit riche
Mais corps en friche
Homme, tu triches.
7 novembre 2014
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Le problème des virus virtuels, c’est qu’ils sont réellement contagieux.
6 novembre 2014
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Quel est le dernier livre que vous n’avez pas lu ?
5 novembre 2014
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Qu'est-ce que j’peux faire ? j'sais pas quoi faire, se lamentait une éphémère qui commençait à trouver le temps long.
4 novembre 2014
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« C’est fini, je pars, je n'en peux plus. Je n’emporte qu’une gourde de Côte-Rôtie, le dernier Kundera et une pince à linge. Vous pouvez garder le reste ».
Et Dieu sortit, dégoûté, en claquant la porte.
3 novembre 2014
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La parole exige de nous une certaine surdité, une distance à soi, elle est le risque d’un sens qui s’échappe et ne rentre plus. Celui qui s’écoute parler retient ses mots, à peine lâchés, ils lui reviennent sans n’avoir rien touché ni rencontré personne.
2 novembre 2014
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C’est comme le chocolat, le haïku
C’est dense, plein d’humour et fort en goût
On en veut toujours encore un bout.
1 novembre 2014
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Je voudrais, par solidarité avec tous ceux qui ne le peuvent pour diverses bonnes ou mauvaises raisons (devoir de réserve, néo-parentalité, jansénisme aigu, manque de vocabulaire, peur de l’enfer), dire trou du cul, bite molle, va te faire enculer chez l'abbé, sac à foutre, je te pisse à la raie, mes couilles dans la main de ta sœur et pue du con.
31 octobre 2014
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Solitude, ma belle, comme tu es volubile.
30 octobre 2014
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1, 2, 3, à la fac c’est moi le roi
4, 5, 6, sauf quand c’est les exercices
7, 8, 10, ouais ben c’est pas un indice
11, 12, 13, j’m’en fous je plais à Thérèse
14, 15, 16, elle est belle et antillaise
17, 18, 19, elle m’appelle son Rutebeuf
20, 21, 22, c’est vrai qu’en rimes j’suis un dieu
23, 24, 25, cent vingt-cinq ornithorynques
26, 27, 28, c’est fini y’a pas de suite
29 octobre 2014
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Vis, que dis-je, brûle comme si chaque demi-siècle était ton dernier.
28 octobre 2014
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Vous êtes très charming avec ton cheveu grisant, me dit-elle.
Ah yes ?, lui répondis-je en rougeant.
27 octobre 2014
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Si tu le peux, panse-toi toi-même, crâna le doc.
26 octobre 2014
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Je l’emmène au cinoche
Et après une approche
Je lui roule une galoche.
Elle me file une taloche
Et me fait des reproches.
Elle a trop les pétoches
C’est vraiment rien qu’une mioche.
– Va donc voir la téloche
Mater les variétoches
Si tu me trouves très moche.
(C’est vraiment pas fastoche
De s’les mettre dans la poche
Quand on habite Bazoche.)
25 octobre 2014
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Je cours sous la pluie
Tu pleures dans la cour
Il joue huit de cœur.
24 octobre 2014
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Inutile de nettoyer à grande eau ton passé, sors plutôt la poubelle.
23 octobre 2014
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Grandir c’est oublier, oublier le secret de l’enfance. Le secret, euh… qu’est-ce que c’était déjà ?
22 octobre 2014
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Le pigeon, un temps voyageur, est aujourd'hui sédentaire, gras et gros producteur de merde.
Aurait-il copié sur un autre bipède ?
21 octobre 2014
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Protéger la langue, oui, deux fois plutôt qu’une, car elle est notre sol et notre horizon.
Mais pas en la mettant au coffre.
20 octobre 2014
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Quand je me lève la nuit pour grignoter un carré, tout petit carré de chocolat, je n’allume pas la lumière. Je me dis que dans le noir, les lipides passeront inaperçus.
19 octobre 2014
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C'est l’occasion qui fait le larron, soit, mais qu’est-ce qui fait l’occasion, se demandait-il, seul au bar ?