Les bougies, le Margaux, les violons, bon.
Mais le rôti d’abord ou le jambon ?
Ce s’ra un lapin, posé au couillon.
Les bougies, le Margaux, les violons, bon.
Mais le rôti d’abord ou le jambon ?
Ce s’ra un lapin, posé au couillon.
Le pluriel peut poser des petites difficultés d’accord et de gros problèmes de désaccord.
Le poète nous en fait voir de toutes les couleurs mais, quand il broie du noir ou voit la vie en rose, souvent, la page reste blanche.
Ces sportifs sont des surhommes et m’impressionnent.
Mais, rassurez-moi, ce ne sont pas les mêmes qui jouaient au foot la semaine dernière, au tennis hier et vont pédaler tout le mois de juillet ?
Les serruriers le savent bien, ce qui nous protège est aussi ce qui nous enferme.
C’est curieux, les klaxons, quoique discrets, ont un très fort accent allemand ce soir. Si on est à nouveau occupés, dommage pour ceux qui ont fait techno et anglais renforcé.
Fonte des glaces et diminution des charges patronales, disparition des langues et réduction sur les écrans plats.
Pour un alter-minimalisme.
Profite de ta jeunesse.
(Mais évite la BNP – trop risqué – et le livret A – sans intérêt.)
N’attends pas. La lâcheté a des airs de patience.
Le niveau monte, dit le veau
Le téton chante, dit le thon
Le pacha suinte, dit le chat
Le ripou boite, dit le pou
L’éléphant mute, dit le faon
C’est la ronde des rimes
C’est la ride du monde
C’est à dire, Émir
C’est aride, Amin.
Il y a quelque prétention à nommer absurde une existence simplement insignifiante.
– T’es beau comme un dieu, me lança-t-elle méchamment, pensant probablement à Héphaïstos le boiteux, Priape le difforme, Bès le nain aux bras trop longs ou Hanuman, le dieu-singe aux mâchoires monstrueuses.
– Suis beau mais pas naïf, marmonnai-je.
L’errance des embruns, la cadence des galets et le vague des âmes, l’écume pérégrine, le sillage des jours et la fugue des ors.
C’est l’effet mer
qui ne cesse de passer
– durablement.
Alors que les choses soient bien claires, si une maison d’édition acceptait de me publier à la condition que je pose nu sur son calendrier, ce serait non.
Et sans négociations possibles (image floutée ou photoshopée, bénéfices reversés aux veufs-ves d’écrivains-nes, campagne de protection de la diversité des corps…). C'est non.
La générosité en un clic ou le partage sur les réseaux sociaux.
Je ne serai pas celui qui écrira « celui qui écrira “’Ceci n’est pas un reste’ est un reste” méprisera l’art du reste ».
À vaincre sans perdants on triomphe sans plaisir.
Tes pieds pour honorer le chemin ; tes mains pour accorder l’équipée.
J’aurais fait un bon écureuil (un fouisseur de Barbarie voire un ventre rouge de Malawi). Je ne pense ni à leur queue en panache, ni à leurs qualités de grimpeurs, ni à leur audace de voltigeurs mais plutôt à cette curieuse et stupide habitude que nous partageons d’oublier la cachette où sont mis en sûreté nos noisettes et autres objets précieux.
Le niveau monte ; les malheureux bacheliers ne sont pas épargnés par les effets du réchauffement climatique.
Je n’ai jamais pu me résoudre à n’être qu’une variable d’ajustement, je suis juste une équation complexe aux inconnues nombreuses. J’ai renoncé à me calculer.
Je suis sans solution – et ce n’est pas du second degré.
La joie dure et s’installe, oubliant parfois jusqu’à ce qui l’a fait naître. Le plaisir non.
Les footballeurs français n’étaient pas frais ce matin, ils ont passé la nuit à lire les sujets du bac.
Ce n’est pas très sérieux.
Bon, j’avoue, je n’avais pas révisé.
La coiffeuse m’a interrogé sur le match d’hier. Je l’ai dès le début beaucoup agacée en répondant qu’il me semblait que c’était un Espagnol qui avait gagné en quatre ou cinq sets. Elle m’a donné une deuxième chance en me demandant le nom du portier hondurien, je n’ai pas compris la question (j’étais terrorisé par son jeu de ciseaux) – j’ai séché. Consternée, elle a branché Radio Nostalgie.
Alors voilà, je repasse dans trois mois.
Il semble plus judicieux d’utiliser (discrètement) ses mains quand on est footballeur que ses pieds quand on est manucure (discrètement ou non).