27 mars 2016
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22:26
Bon sincèrement, cette histoire de résurrection est invérifiable et, selon moi, ne prouve rien. En revanche, il m’est difficile de ne pas imaginer derrière la fève de cacao et ses usages divins (ovoïdes, campaniformes, hélicoïdaux, lagomorphes...) une intelligence supérieure et magnanime.
26 mars 2016
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03:31
Ce n’est probablement pas le moment mais il faudra bien que l’on se demande un jour si l’on ne devrait pas « faire » autre chose que travailler.
25 mars 2016
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Sois toi-même et reste ce que tu es, conseilla la jeune fille au crapaud (elle ne croyait plus aux contes de fées et avait des vues sur le maître-nageur).
24 mars 2016
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03:27
Je trouve très utile le kit mains-libres que l’on vend avec les portables, il permet de faire savamment illusion en parlant tout seul dans sa voiture sans passer pour un demeuré.
23 mars 2016
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03:29
S'il est vrai que la nature ne fait rien en vain, il se pourrait bien que nous ayons deux yeux afin d'en garder un sur le monde pendant qu’on lit.
22 mars 2016
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Sors de ta zone de confort, lui conseilla-t-elle, espérant récupérer le canapé.
21 mars 2016
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On vit une drôle d’époque mais le plus drôle, c’est que ça ne fait pas rire.
20 mars 2016
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Regarder, ce n’est pas observer comme au laboratoire, pas seulement voir non plus, comme au cinéma ou en montagne, certainement pas viser, un objectif ou une proie, c’est porter, accompagner, avec égards, c’est accueillir et offrir.
19 mars 2016
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Je n’ai aucun modèle – comme Nietzsche.
18 mars 2016
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Les canons de la beauté.
La chose est bien dite, et si ça ne tue pas toujours, ça blesse souvent profondément.
17 mars 2016
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03:00
La poule, l’œuf ; l’œuf, la poule ?
Commencez donc par un carpaccio de betteraves sur son lit de coriandre pour finir par une croustille de pois chiches et sa poivronnade bariolée et laissez Gallinette tranquille.
16 mars 2016
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03:29
Cernée d’une odeur d’herbe mouillée, toujours tu rentres tôt, sans fatigue ni aigreur, juste au mourir de la nuit, tu rentres accompagnée des premiers bruits et des dernières langueurs, sans paresse ni excès, tu rentres tôt, belle et pâle, si belle, tu rentres avec l’assurance lente et généreuse des forces matinales, tu rentres et t’installes et nous prends, blanche, totale.
15 mars 2016
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Pas facile déjà de céder sa place mais en plus il faut rester debout au fond et applaudir les nouveaux.
14 mars 2016
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Pas de poésie sans amour : tous ceux qui sont allés jusqu’en Première le savent bien ; mais pas d’amour non plus sans poésie – pas certain que tous l’aient bien compris.
13 mars 2016
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souffle de la chose – le mot
chair du mot – la chose
et la terre et le vent, c’est le monde
12 mars 2016
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03:58
– Bon, alors j’ai fait l’Australie et la Nouvelle Zélande…
– Waouh !
– … ensuite j’ai fait l’Inde, le Pakistan et une partie de la Chine…
– Ah ouais, quand même !
– … je pense que je vais faire l’Amérique.
– T’es un sacré voyageur, toi !
– Non, je suis Dieu.
Et Il créa l’Amérique.
11 mars 2016
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Cinq doigts, c’est trop
Deux reins, c’est bien
Une vie, c’est peu.
10 mars 2016
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Tu l’attends, tu l’entends
Ses pas, ses bas, sa voix
Ta tête est un théâtre
9 mars 2016
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03:25
Le haïku, humble et fulgurant, n’est pas ce que l’on croit. Il est la partie émergée de l’iceberg, le dernier tour de stade d’un marathon, la crête d’une lame de fond et il se tient là, à l’orée du visible, hésitant et tenté toujours de replonger dans l’infini des silences.
8 mars 2016
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Donner n’est pas simple, on ne donne la parole, ainsi, que si l’on donne aussi son écoute.
7 mars 2016
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« Jour de honte » pour la liberté de la presse. Russie, Chine, Syrie et Turquie aujourd’hui. L’Europe hausse encore le ton.
À cette hauteur, des contreténors pourraient jouer la ligne de basse pendant que dansent les dictateurs.
6 mars 2016
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Construisons des cachettes pour y accueillir, s’il le souhaite, l’invisible.
ARNO
-
dans
2016
Invisible
5 mars 2016
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Contagieuse la gentillesse, je ne sais, mais curieusement à la fois antalgique et tonifiante.
[Merci, toi]
4 mars 2016
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03:34
Es-tu de ceux qui, le matin déjà, espèrent la venue du soir ou de ceux qui, le soir venu, espèrent le retour du matin ? Ou peut-être es-tu de ceux qui, le matin comme le soir, espèrent la disparition des poseurs de questions ineptes. Ou se pourrait-il encore que, désespérément, tu jouisses de l'enchaînement ininquiété des instants.
3 mars 2016
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03:26
Je propose la création d’un délit de résumé.
Que l’on copie, plagie, contrefasse, emprunte ou pille, bon, que l’on mime, singe ou pastiche, soit, mais que l’on ne résume pas car alors on ne vole pas seulement, on viole.
Pomper, c’est tromper, oui, mais résumer, c’est mutiler.
