16 mars 2016
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Cernée d’une odeur d’herbe mouillée, toujours tu rentres tôt, sans fatigue ni aigreur, juste au mourir de la nuit, tu rentres accompagnée des premiers bruits et des dernières langueurs, sans paresse ni excès, tu rentres tôt, belle et pâle, si belle, tu rentres avec l’assurance lente et généreuse des forces matinales, tu rentres et t’installes et nous prends, blanche, totale.