22 septembre 2013
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Vous ouvrez la porte :
[Choisissez une des deux réponses ; il n’y a pas de bonne réponse (les frileux petits-bourgeois et pot-au-feu sont les bienvenus sur ce blog qui ne juge pas (d’autant que sortir ne signifie pas toujours – si je puis me permettre un commentaire qui j’espère n’influencera pas votre réponse – se perdre dans le grand Nord et rencontrer, par – 30°, un ours blanc affamé))]
21 septembre 2013
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« Médecine : les spécialités les mieux payées sont les plus prisées », titre le Figaro. Pas étonnant qu’il y ait autant de coiffeurs.
20 septembre 2013
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02:54
On tient compte parfois de circonstances atténuantes pour justifier la clémence d'une sanction ; le principe est légitime. On peut s’étonner de ne jamais faire appel à ce même principe dans le cas de victoires ou de succès. Ce ne serait pourtant que justice.
Exemple. Il a obtenu son doctorat en chimie avec mention très bien mais il a des circonstances atténuantes : son père est physicien et ne boit pas, sa mère est fortunée et ne se prostitue pas et son frère n’a jamais dealé qu’à Wall Street… on atténuera donc sa mention qui devient passable.
19 septembre 2013
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« Je n’aurais jamais dû attendre Orange pour te quitter, déjà à Valence ça n’allait plus » dit un jour A9 à A7. (Elle était restée pour A49).
18 septembre 2013
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02:28
Quelle incroyable chance (ou "malchance", l’aphorisme fonctionne aussi) ai-je d’être moi !
Tous ces millions de spermatozoïdes qui auraient pu doubler mon champion (ou "mon couillon").
17 septembre 2013
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La révolution, c’est comme le lait frais, c’est bon mais ça ne se conserve pas.
16 septembre 2013
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Bonjour,
Vous vous êtes sûrement déjà demandé – mi curieux mi fourbes (allez, on commence à se connaître) – qui, de vous ou moi, se lasserait d’abord.
Et tout aussi.
Vous vous êtes sûrement répondu – mi doctes mi crâneurs – « mais lui bien sûr ! » (autrement dit moi).
C’est évidemment.
La réponse s’impose et ce, non parce que vous êtes plus fidèles ou mieux disposés, mais parce que vous êtes plus nombreux (un peu).
Sauf que.
Il me faut vous avouer une chose, j’héberge une troupe de personnages, hétéroclites et endurants qui, de surcroît, pratiquent une écriture sinon décroissante à tout le moins économe.
Or donc.
À demain.
15 septembre 2013
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On s’en sortira quand la générosité sera intéressante (au sens où la corporate finance l’entend).
14 septembre 2013
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C’est décidé, au prochain conseil de sécurité du collège, Marceline Lepéreux demandera que l’on impose à la 5ème 12 la signature du Traité de non-prolifération des lance-boulettes. (C’est sûr que son collègue Guillaume Debaugrin – avec qui elle a eu une courte relation extra-scolaire en 1969, et Dieu sait combien elle le regrette ! – mettra son veto).
13 septembre 2013
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02:53
Les poètes, on l’aura noté, parlent moins d’évier, de diesel et de glaires que d’amour, de printemps et de larmes, non parce que c’est moins poétique mais parce que c’est plus difficile.
31 août 2013
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17:04
Voilà donc très exactement le deux mille quatre-vingt-dix-neuvième « reste » que j’écris.
Et vous, toujours, qui me suivez.
J’en suis très sincèrement touché et je voulais saluer cette fidélité complice et attentionnée. Pour vous remercier, je me suis dit qu’un petit reste vous ferait plaisir.
Ainsi fait.
30 août 2013
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10:50
Le bel océan rouge, ce soir encore ce soir
Roule sans espoir
Indifférent à l’indifférence des amoureux
Noyés tous les deux
Au creux de leur désir.
29 août 2013
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07:34
C’était vraiment bien pensé ces trous dans le crâne pour y loger nos deux yeux : bonne hauteur, horizon dégagé, vision panoramique, orbite protectrice… Pourtant – voyez comme elle est ingrate, l’humaine créature, jamais satisfaite ! – j’aurais trouvé ingénieux que l’on en possède un aussi au bout du doigt. Oui, un œil au bout du doigt, disons l’index. Imaginez un peu les nouvelles perspectives, chacun choisissant à sa guise son terrain d’investigation.
Inutile de mentir, ainsi doigté, je serais d’abord allé muser sous les jupes des filles, mais finalement j’aurais eu le doigt, je crois, moins endoscopique qu’égoscopique, si je puis le dire ainsi, et j’aurais pris plaisir et intérêt surtout à me regarder regardant mais sans me voir, je veux dire me regarder du doigt sans regarder mon doigt des yeux. Ce qui est aujourd’hui impossible, et c’est fâcheux, car s’il est vrai que le regard est la fenêtre de l’âme on reste ainsi privé d’un spectacle profond et intense que l’on ne saurait compenser que très partiellement par la vision de notre genou.
28 août 2013
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01:19
On nous annonce la séparation de Coq et Poule. Je transmets l’information.
(Bon, entre nous, le couple battait de l’aile depuis un moment et puis, pour ma part, et sans vouloir médire, je les ai toujours trouvés mal assortis - enfin, surtout elle.)
27 août 2013
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Le néant est l’autre nom du tout : là où plus rien ne vient.
26 août 2013
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Tous ces livres qui s’accumulent et me cachent la scène.
25 août 2013
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Pour ne rien vous cacher, j’héberge une imposture.
24 août 2013
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13:05
Avant la sieste, il faut savoir s’inventer d’impossibles missions et autres Tibets inaccessibles auxquels la raison impose finalement que l’on renonce. On prévient alors et la crampe et la culpabilité.
23 août 2013
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16:47
L’informatique rentrera au musée des métiers d’antan – je prends les paris – avant la poésie.
22 août 2013
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On progresse, je ne sais, on prolifère, assurément.
21 août 2013
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02:37
− Moi (sans pompe mais conscient de la gravité de la situation) : Bonjour, je peux vous poser quelques questions ?
− Moi (disponible et bienveillant, quoique méfiant à l'égard des reflets grisonnants) : Oui.
− Moi (appliqué comme un élève de CP un jour de rentrée) : Vous écrivez chaque matin un petit reste − petit par la taille, cela va sans dire [rire discret et sans malveillance – disons, sourire complice (mais sans familiarité pour autant)] – mais vous avez probablement d’autres activités, cela vous prend-il beaucoup de temps ?
− Moi (soucieux – mais sans plus – d’être clair) : Oui, si je veux un reste court, c’est long. Parfois je n’ai pas le temps de l’accourcir, alors le reste reste long.
20 août 2013
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Elle tient parfois plus de la purée de pois cassés que de la salade composée la vie de couple.
Notez, par ailleurs, que si elle sait être légère et colorée, la salade ne se congèle pas.
19 août 2013
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Comment faire comprendre aux faiseurs que l’on fait parfois plus en ne faisant parfaitement rien – en plus, et par le fait, on fait moins de bruit.
18 août 2013
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« Qu’importe le caleçon pourvu qu’on ait la fesse », proposa mon voisin, qui n’est ni poli ni poète.
« Il est évidemment hors de question que je fasse un reste de tes salauderies », lui mentis-je.
17 août 2013
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Il faut revenir aux choses souvent, les toucher, les sentir et les mettre à la bouche si l’on veut des mots goûteux.