On sait tout ou presque sur les bois de caribou sculptés par les Inuits du Nunatsiavut, les rites de passage des Baruyas de Nouvelle-Guinée, les pratiques des Ndëpkat, maîtresses de cérémonie chez les Lébous du Sénégal, le nomadisme saisonnier des Indiens Nambikwara du Mato Grosso, le droit coutumier des Mossi du Yatenga, la fête du letchi chez les Kanaks de Houaïlou, les boubous brodés des Bambaras du Bélédougou et ceux de leurs voisins les Malinkés (dont le très grand Soundiata Keita à qui l’on doit l’immense Kouroukan Fouga), les récits du Tahu’a Rahi du marae de Taputapuatea à Raiatea.
On va donc commencer à étudier la communauté des bloggeurs compulsifs, leur parler, leur alimentation, leur régime fiscal et leur sexualité.
Quelque chose me dit – mais ce n’est que supputation partisane et l’observation scientifique prévaudra – que cela sera moins haut en couleur.