22 février 2011
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Je préfère le galet à l’éponge et la berge au pont ; je préfère l’adverbe de manière aux manières des majuscules ; je préfère les chemins patients aux génoises encrémées et les sourires duels aux rondes endiablées. J’aime les peuples des soirs déclinants qui savent l’aube et l’enfance ; j’aime les voix que le tourment porte. Et j’aime, par-dessus tout, me livrer à l’enchantement incertain de la vitalité des mots − leur insolence.