Mon professeur de tartine − qui dirige ma thèse sur l’opportunité du beurrage sur tranche en période de subflation acyclique et structurelle − n’a ni grille-pain électrique, ni carte vitale, ni amour impossible, ni abonnement CanalSat, ni humour noir, ni P.E.L., ni gecko domestique, ni surnom débile, ni aigreurs d’estomac, ni houle résiduelle, ni boucherie Robert, ni petite sœur des pauvres, ni soldes monstres, ni touche # sur son téléphone à cadran, ni belle-sœur délurée mais serviable, ni coupure d’eau à l’heure du bain, ni pincement de cœur à la sortie du lycée, ni vitres teintées dans son Audi A3, il n’a pas d’Audi A3, ni A4, il ne change pas de sous-vêtement tous les jours, ne remplit pas le bac à légume de son réfrigérateur le samedi matin, il préfère ne pas prendre à droite la rue des Petits-Pas et ne pas boire son thé brûlant, il ne fume pas, ne regarde jamais la météo, ne connaît ni Damien Hirst ni Martin Hirsch, il n’aime pas ne pas saler, ne pas saluer, ne pas râler, ne pas s’abstenir, il ne viendra pas à la séance de 21h, n’attendra pas de mourir pour ne pas s’inscrire, ne niera pas l’infléchissement de la décélération, ne renoncera pas à ne pas éplucher sa pomme de 17h, ne cessera pas de douter de l’avantage des housses de protection, ne s’interdira pas de corner les pages intéressantes de sa revue de modélisme.