Mes éminents et très érudits collègues de la faculté libre de théologie me pressent : « fais-nous rire » ; mes e-visiteurs, incultes, impies mais désireux de
faire mieux, m’adjurent : « fais-nous lire » ; mes jeunes voisines me supplient : « fais-nous rêver » ; mon éditeur m’exhorte : « sois plus
cruel » ; ma conscience me taraude « sois plus indulgent » ; « sois moins cynique » ; « plus de tendresse » ; « un peu
d’humanisme » ; « de la lucidité » ; « de la métaphysique » ; « du sens » ; « absurde »… ah ! la vie d’un grand blogueur mégalo
est follement animée.
Néanmoins, merci à tous, je vous ai entendus et travaillerai à vous satisfaire, je suis le blogueur de tous les Français et pas seulement de ceux – assez rares, au demeurant – qui ont
voté pour moi.