Prenez un groupe de randonneurs. Vous pouvez les classer en deux colonnes. À gauche, ceux qui ont prévu une tranche de beaufort, des tomates cerises et du pain frais pour le pique-nique, à droite, celui qui a une boite de vaches qui rit et une baguette achetée à la station ; à gauche, ceux qui ont un vêtement de pluie et une paire de chaussettes de rechange, à droite, celui qui n’en a pas ; gauche, ceux qui ont étudié le tracé et ont une idée de l’heure de retour, droite, celui qui ne sait pas où il va ni quand il rentrera ; gauche, ceux qui ont une petite trousse de secours et le numéro de téléphone du PGHM, droite, celui qui utilise son téléphone pour rendre ses potes vénères et mettre du bon son ; gauche, ceux qui ont prévu une glacière avec boissons fraiches et cookies à l’arrivée, droite, celui à qui il reste un fond d’eau chaude.
Eh bien étonnamment, et ça va contre toutes les prévisions statistiques, c’est le même qui est dans la colonne de droite à chaque fois.