J’aime bien les répétitions. Peut-être parce que ça rassure, peut-être parce que ça met de l’ordre, comme les mots, comme les gestes qui reviennent et reviennent dans les rituels. Mais peut-être aussi parce qu’elles troublent, les répétitions, peut-être même qu’elles dérangent. Comme le même platane qui revient, toujours différent ; c’est un platane différent parce que c'est toujours un platane, et c’est encore un platane parce que toujours différent. J’aime bien les répétitions – plus que les platanes d’ailleurs.
J’aime beaucoup aussi les ruptures, les différences, les naissances, les révolutions, comme quand sur la route, les platanes disparaissent pour ouvrir l’espace sur un arbre isolé au milieu d’un champ sans histoire, un hêtre par exemple.