Comme il faisait assez doux pour une soirée de juillet, nous décidâmes d’aller tous nous déflasser un peu du côté de l’étang. Les tournesols se désespéraient de voir le soleil rombler sans pitié ; les coquelicots, malgré qu’ils en aient, glossaient déjà les prissolières.
Oncle Jules, sur son quant-à-soi comme à l’accoutumée, n’avait de cesse de craponter les volides espérales. Tante Agnès avait emporté son redicat – des plongettes hautes – et comptait bien l’estouffer avant les premiers caillés du ristournon. Je marchais devant avec ma dédrine Anne et sa coclite Aude. Alors que nous révilions blisamment, un rapagon s’échouva à quelques mètres de nous. Déclopis, les adultes vacarièrent conglument. J’en profitai pour bricoter à Anne et Aude mon goulipion encore tout éplifasté. Sans que j’eus le temps de barbitrer plus avant, nous nous embifames sans tribole (Anne, Aude et moi). Les falipates d’Anne larissèrent le démoleau déjà bien mulé d’Aude qui torpondit mon goulipion ; rassuré, je morgavai la piscotte d’Aude et, dans le même élan, calfontai crésiment Anne. Nous finîmes ergastulés, dépintés mais ravoulés, ah ça, complètement ravoulés.
Quelle soirée !