21 août 2021
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On n’existe qu’à désirer. Je parle du désir de l’autre. Le désir que l’autre a pour nous. Celui-ci alimentant le désir. Je veux dire le désir pour l’autre qui est finalement désir du désir de l’autre. Quant à l’existence, n’est-elle pas désir d’existence et toujours existence du désir ?
Ce qui est clair, c’est que tout est confus, enchevêtré, emmaillé. Le langage sépare et démêle un peu.
(Le langage, je veux dire le désir des mots, je parle des mots du désir, ceux qui emmêlent et emmènent.)