Balourdise et rutilance du rut à sec : l’erratique galipette des flibustiers de la polenta ; les simagrées obsidionales d’un orpailleur patibulaire ; la fragrance safranée de l’inénarrable Olivine de La Valette… Des mots, des mots, des mots ! L’hybris lexicologique n’a rien d’une ratatouille de plouc, quant à la cataracte immarcescible des bateliers en goguette, elle flatte la trompe d’Eustache sans ambages ni régurgitation. Ah ! les mots ! Liserée, bât, mouclade, asticot des marais salants. Des mots, des mots, des mots ! La sidération du râle, les affabulations du pomologue, le foutriquet au paratonnerre. Le ru, les ifs et ton zob. La lie, l’orée et Manon. Je te turlupine, tu me ravigotes, il lambine, elle badine, nous avalisons, vous clapotez, ils démystifient, elles récapitulent. Rodomontade, hypoténuse et caténaire encore. Et boulodrome, même.
Bon, les histoires parfois nous distraient, nous amusent, nous intéressent, mais les mots. Les mots, les mots !