Le T est une table. Il n’a qu’un pied, il semble stable pourtant et tient très bien. Mais son poteau monte, monte, monte toujours plus haut, jusqu’au plafond et son plateau touche le toit. Ce n’est pas commode pour poser les couteaux, les assiettes de tortilla, les coudes et les bouteilles de tequila.
Ça protège quand même de tout ce qui tombe du ciel : des météorites, des tirs de roquette, des tiges, des tubes, des tongs, des tôles, des tanks, des tasses, des toasts, des tuiles, du tabac, des tubas, des turbans, des tournevis, des tirelires, des tutus, des tartines de Nutella, des têtes de mort, des tonnes de bêtes, des tortues des Seychelles, des tigresses du Bengale, des têtards de l’étang, des hippopotames, des taupes, des thons bretons, des trucs intimes, des taches de rousseur, des taxis, des tickets de tombola, des tapis volants, des bouts de tibia, des restes de tripes, des tartes Tatin, du tarama, du taboulé, des tapas, des tacos, du steak tartare, des tapettes, des touillettes, des socquettes, des sucettes, des trompettes, des talonnettes, des tirettes, des petites pépites, des pétales de tulipe, du thym, du thé, du tea aussi, du tilleul, des tucs, des tic tac, des tas de tout, Tarzan, le tonnerre et plein de types tarés.
Ah ça, ça protège beaucoup mieux qu’un L, un T.