Zut, j’hésite. Je sais quelque chose que vous ignorez, mais que faire ?
Si je vous le dis, alors vous le saurez et il en sera fini de ce petit plaisir que j’ai à savoir ce que vous ne savez pas, mais si je ne vous le dis pas, vous ne saurez jamais que je savais quelque chose que vous ignoriez et je me priverai de cette jouissance à vous montrer que je sais quelque chose que vous ignorez.
Évidemment, vous le dire seulement – que je sais quelque chose que vous ignorez – ne suffit pas, car, soit vous me demandez alors de le prouver, je vous le prouve et perds le bénéfice de savoir ce que vous ignorez, soit vous vous moquez bien de vérifier cela et je n’éprouve aucun plaisir, puisque c’est bien que vous sachiez que je sais quelque chose que vous ne savez pas qui me plait, si vous ne le savez pas ou vous en moquez, cela m’attriste, bien au contraire.
Ah, qu’il est difficile de savoir et j’envie parfois votre ignorance !
(Et donc, vous voulez savoir ?)