On peut attendre le RER A, son troisième, du secours, le Messie, la Saint-Glinglin, que le feu passe au vert, son tour chez le dentiste, son heure, sagement, sous l’orme, le prochain livre de Musso, la prochaine pièce de Beckett, la fin du slow pour l’embrasser, le début de l’hiver pour chauffer, le Père Noël, le chaland, le Déluge, le dégel, « la » vague, que la douleur s’estompe, que les graines de blé tendre germent, que le soleil se couche pour sortir le tire-bouchon, le moment opportun, de pied ferme, des plombes, un geste, « le jour la nuit » (Dalida), « que le sucre fonde » (Bergson), qu’elle fasse le premier pas (Claude-Michel Schonberg), que le ciment prenne, que le thé refroidisse, le boiteux, le verdict, les résultats, la relève, on peut même attendre le prochain Reste.
On peut attendre aussi les premiers letchis. On est rarement déçu d’autant qu’ils arrivent quand les flamboyants fleurissent.