29 juillet 2017
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Je trouve pour le moins cavalière cette façon qu’ils ont de décider du sort de leurs personnages, après leur avoir torché un portrait grossier, donné un nom ridicule et imposé une histoire sans relief ou pire, un destin de héros. Les auteurs de roman (que j’imagine gras, dyslexiques et complexés) agissent en potentats et abusent des personnages qui sont, quant à eux, peu organisés et mal conseillés. Voici pourquoi je suggèrerais à ces derniers – pour me mêler de ce qui ne me regarde pas – de s’associer en syndicat et rédiger une charte de leurs droits, au premier rang desquels devrait être celui, sinon de décider, au moins d’être consulté pendant la rédaction de leur histoire.