Kaloupilé. Le K est un cas à part, lettre tropicale (c’est un C) et exotique (c’est un Q), elle sent bon le teck et le kaloupilé ; belle comme un batik, elle est très rock ’n’ roll.
Rare au nord, elle est profuse dans les souks, chez les Kabyles et les Kalmouks, les Tadjiks et les Kanaks, au pays du Krakatoa, des kakatoès, des kinkajous et du Kilimandjaro. Cacao, s’écrit sans K, comme l’eau de coco (et tous ses O) mais koala, c’est un K, kiwi aussi, et kaki et kumquat. Quinoa, c’est no, mais kola, c’est OK. Le black et le punk, le beatnik, le moujik et le cheik ont un look un peu K, le kantien aussi mais c’est un cas critique.
(Camping, c’est un C, dommage car il suffirait de renverser le K pour en faire une table pliante ; le C renversé fait un bon pot de chambre mais on n’en emmène jamais en camping.)