31 octobre 2013
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Il était à l’évidence le meilleur avocat de la poésie et aurait pu convaincre, avec maestria et sincérité, le technocrate le plus rugueux, le marchand d’armes le plus obtus, le footballeur le plus ballot de l’importance de l’écriture (« la gravité jubilatoire de la trace », il aurait dit quelque chose comme ça).
Mais pourquoi fallait-il qu’il achève toujours sa plaidoirie par ce trait suicidaire : « écrivez mes amis, écrivez et ne gaspillez pas votre temps à lire » ?