2 février 2011
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Il y a trois formes de doute qui ne partagent rien de plus que le nom.
Il y a l’irrésolution ou l’indécision, qui n’est pas même l’errance, mais quelque chose comme le séjour forcé au seuil du réel, là où les possibles, creux et solitaires, font semblant d’être.
Il y a encore la conjecture, blanche et méthodique, fière et formulée, qui part à la conquête des terres à venir, et qui, non contente de quadriller la présence, paramètre le futur.
Il y a enfin l’inquiétude joyeuse, également éloignée de l’espoir et de l’indifférence, qui sait fêter l’arrivée de l’imprévu.