30 décembre 2009
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Assis sur un banc, sa vie à ses pieds comme un chien mou et patient, il avait fini par ne plus s’étonner de ce que son existence, cet inconcevable montage de nerfs, chiffres, rencontres, soumissions, rêves, cellules…, tienne encore debout, lors même que chaque seconde déjà vécue avait été grosse des plus épouvantables et très probables cataclysmes.
Était-ce la chance, l’adaptation ou la sérénité ?