9 mars 2013
6
09
/03
/mars
/2013
03:00
Un mathématicien débutant vous calculera aisément le nombre de pizzas différentes que l’on pourrait composer avec une quantité limitée d’ingrédients – mettons six (tomates, câpres, olives, mozzarella, anchois, origan) ; ce nombre est très élevé et excède de beaucoup l’offre classique. Eh bien, il en va presque de même pour la littérature, on peut calculer le nombre de livres différents que l’on pourrait écrire avec une quantité limitée d’éléments (disons, deux mille mots) ; ce nombre est astronomique. Une question alors : pourquoi nous ressert-on les mêmes livres avec les mêmes tomates et les mêmes olives ?