13 avril 2019
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Je me demande si l’intérieur du cerveau ne ressemble pas à un ciel ennuagé. Je pense à la genèse et l’évolution des idées qui naissent imprévisiblement de l’association instable de molécules de sens, association qui se fige un instant, se transforme, se délite ensuite pour former, ou pas, une nouvelle association fumeuse.
L’écriture a toujours une météo de retard. Elle reconstitue, tant bien que mal et plus ou moins honnêtement, le ciel idéel de la veille.