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C'est Peu Dire

  • : Les Restes du Banquet
  • : LA PHRASE DU JOUR. Une "minime" quotidienne, modestement absurde, délibérément aléatoire, conceptuellement festive. Depuis octobre 2007
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Et Moi

  • AR.NO SI
  • Philosophe inquiet, poète infidèle, chercheur en écritures. 55° 27' E 20° 53' S

Un Reste À Retrouver

22 mars 2018 4 22 /03 /mars /2018 03:22

La langue a ses gendarmes et ses voleurs, ses prêtres et ses pécheurs. Et puis elle a ses jardiniers, sans foi ni loi, qui n’ont d’autre grammaire que le goût de la terre et la clarté de l’air.

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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 03:34

Que je chante devant vingt personnes ou quatre-vingt-mille, c’est pareil pour moi, disait Johnny. Eh bien je dois avoir quelque chose de Johnny en moi car voyez-vous, j’écris devant dix-huit personnes comme j’écrirais devant quatre-cent-cinquante-mille.

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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 03:47

Ce n'est pas parce que notre vie est finie que notre histoire a une fin.

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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 03:21

C’est curieux cette manie de vouloir « partager » ce que l’on a aimé voir, entendre, lire ou manger. Moi c’est plutôt l’inverse, je préfère les premières blancheurs fades de l’aube aux éclats photogéniques du crépuscule précisément parce que je ne les partage pas ou peu.

(Quand même la misanthropie c’est autre chose, non ?)

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18 mars 2018 7 18 /03 /mars /2018 03:07

Parfois, tout m’est fatigue. Et le repos même.

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17 mars 2018 6 17 /03 /mars /2018 09:01

« Ce voyage de noces ça a été comme ça tout du long. C’est bizarre, moi avant je regardais pas beaucoup les paysages et là je regardais tout, je me remplissais de ce que je voyais et même les vaches ; pourtant qu’est-ce que j’en avais vu des vaches déjà, de par chez nous, y’en a de partout, plus que des gens même, mais là je les regardais et, ça c’est vraiment bizarre mais c’est vrai, je les trouvais belles, les vaches. Je me rappelle, du côté de Saint-Maurice-en-Rivière, il y avait un petit troupeau dans le champ, avec des coquelicots et des boutons d’or et un orme tout seul au milieu, on aurait dit comme une peinture tellement les couleurs étaient bien choisies et tout était exactement à sa place. Peut-être que c’est Louis-Gonzague qui disait vrai et que l’amour ça rendait le monde beau mais le monde, il était quand même déjà bien rangé. Le monde à Saint-Maurice-en-Rivière, il était rangé comme dans une peinture. "Et peut-être aussi que le vin jaune arrange tout derrière !" »

« Et puis on a continué la route de Dole jusqu’à Chalon pour aller voir Gustave Lebouillu et Étienne Simon. Évidemment ils ont sorti quelques bouteilles ; en fait, j’en avais jamais vu autant. Je sais plus tout ce que j’ai goûté. Du vermouth au vin de Bourgogne, de la grande crème de cassis, du Brou de Noix, de la crème d’ananas au kirsch, mon préféré, c’était le Suc Simon (le jaune parce que le vert était trop fort). "Allez, une petite goutte encore Odette, vous savez, ce Suc généreux doit se trouver dans toutes les familles soucieuses de leur santé, je n’invente rien, regardez, c’est écrit sur l’étiquette". Séraphin a vérifié pour moi. "Ah oui, c’est vraiment écrit, bon ben alors, si c’est bon pour la santé, une petite goutte encore pour moi." »

« En partant Étienne Simon nous a donné une caissette avec une crème de menthe, une crème de cacao, une crème de moka et une bouteille de vieux kirsch. Et puis Gustave Lebouillu est allé chercher son Aronde et ils nous ont escortés, après Saint-Germain-lès-Buxy jusqu’à Sennecey-le-Grand. Les deux Aronde klaxonnaient et se répondaient et partout où on passait, les gens criaient "vive les mariés !" Yvonne et moi on découpait des bandes de nos jupes et on les jetait aux enfants. "Attention mes princesses, vous allez finir en culotte." Vous savez, j’ai les larmes qui me viennent maintenant que je raconte ça parce qu’on était vraiment comme des princesses avec notre prince des chemins. »

« Après, on est passés à La Truchère, à Pont-de-Vaux, à Saint-Bénigne, à Saint-Trivier-de-Courtes, à Varennes-Saint-Sauveur, à Dommartin-lès-Cuiseaux. »

« Peut-être que j’en oublie, mais je crois pas. Bien sûr vous vous demandez, mais comment on peut retenir tout ça et se souvenir encore de tout vingt-cinq ans après ? Eh bien c’est justement ce que je me demande aussi. Je comprends pas cette mémoire que j’ai. Mais y’a pire encore, je pourrais vous sortir une photographie de ma tête de chacun de ces endroits et de chacun des gens qu’on a rencontrés. Je sais pas comment ça marche dans ma tête. »

« Bien sûr on a fait un détour par Saint-Amour, "mon Séraphin d’amour, je te fais duc de Saint-Amour et toi ma cousine adorée (et ma femme aimée) tu seras duchesse de Saint-Amour et moi aussi duchesse de Saint-Amour" ; et on a fêté ça avec un petit verre de vin jaune. Puis on est passés par Flacey-en-Bresse, Savigny-en-Revermont, Messia-sur-Sorne... »

 

Alors là, curieusement, l’enregistrement de la dernière cassette s’interrompt. Il restait pourtant encore un bon quart d’heure de bande. À mieux écouter on constate que la suite a été effacée. J’en suis réduit moi aussi aux hypothèses car Nora n’en dit rien. Odette aurait-elle fait une mauvaise manipulation en voulant se réécouter ? Nora a-t-elle effacé elle-même la suite ? L’a-t-elle fait accidentellement ou volontairement ? Oui mais pourquoi ? Odette aurait-elle dit quelque chose qu’il ne fallait pas entendre ? Ou peut-être est-ce le contraire, Odette n’aurait pas dit ce que Nora voulait entendre alors, fatiguée par cette litanie de toponymes, Nora aurait renoncé à attendre la vérité.

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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 03:31

– Allez, faut tout donner et surtout ne lâchez rien.

– Euh, donc… ?

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15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 03:45

Allez savoir pourquoi, il y a des jours où c'est la pêche à la crevette, aux crabes et aux palourdes, les jours de grandes marées, qui me manque.

On ne choisit pas sa nostalgie.

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14 mars 2018 3 14 /03 /mars /2018 03:40

On a tort de dénigrer la création française, la dernière série fait un tabac et c’est justifié. (Il y a juste le nom des personnages, les scénaristes auraient pu se fouler un peu plus quand même : Johnny, Laeticia, David, Sylvie, c’est tellement ringard…)

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13 mars 2018 2 13 /03 /mars /2018 03:12

P. : Tiens, un revenant. Dis donc tu es tout bronzé, où étais-tu ?

D. : En vacances. Alors, comment ça se passe en bas ?

P. : Regarde toi-même, ça va te distraire. Ils s’empoisonnent, se déshéritent, se harcèlent, agressent leurs propres joueurs… en fait je crois qu’ils ne s’aiment pas beaucoup.

D. : Écoute Pierre, je ne suis revenu que pour te dire que je pars définitivement. Je te laisse les clés, tu as carte blanche. En vérité, j’ai rencontré quelqu’un.

Et Dieu partit.

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12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 03:37

C’est quand même bien commode ces téléphones portables ; plus besoin de rester bloqué dans un coin du salon. Je l’emmène partout, mon « portable » comme on dit affectueusement, la chambre, la cuisine, le jardin et même les petits coins. Bon mais de là à sortir de la maison avec, non quand même pas.

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11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 03:10

On ne parle nulle part de l’héritage de Jean d’Ormesson. C’est suspect, non ?

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10 mars 2018 6 10 /03 /mars /2018 03:01

« À partir de là, moi aussi je rentrais dans un pays que je connaissais pas. C’était un vrai voyage comme les ducs et les comtesses ils font. On est passés par Sens-sur-Seille, Saint-Germain-du-Bois et puis Saint-Martin-en-Bresse, je vais pas tout vous raconter parce que ça ferait un livre entier (et Nora a déjà trop de pages). Je demandais à Séraphin de lire tous les panneaux. »

« Qu’est-ce que j’aimais ces noms. Qui est-ce qui avait pu les inventer ? Les mots des choses comme chaussure ou route ou bouteille, c’est commode mais c’est moins joli. Là, pour les pays, il fallait un nom qui soit unique et très beau, parce que Saint-Germain-du-Bois c’est pas Saint-Martin-en-Bresse, c’est pas loin, mais c’est pas pareil ; on peut avoir deux bouteilles mais jamais deux Saint-Germain-du-Bois. Je sais pas comment expliquer ça, à chaque endroit, c’était comme une rencontre avec quelqu’un qui avait un visage, un corps et un caractère et quand je vous raconte, si je me souviens bien comme ça, c’est parce que ces endroits, ils étaient presque des personnages dans notre histoire. »

« On a fait un détour par La Racineuse, la Chapelle-Saint-Sauveur et après Verdun-sur-le-Doubs. On roulait pas vite mais on s’arrêtait jamais longtemps alors on en a traversé des pays. Souvent on croisait des gens que Séraphin connaissait, il leur donnait des prunes et à chaque fois ils criaient "Vive Séraphin ! Vive les mariés". Bon, on pouvait pas expliquer à tout le monde que des mariés, y’en avait trois. »

« À Villegaudin, une troupe d’enfants a entouré la voiture, on a distribué encore des prunes, moi je tendais à une petite fille deux mirabelles, elle était pieds-nus, alors elle a fait non avec sa tête et elle a montré du doigt le morceau de tulle attaché au rétroviseur. Je l’ai dénoué, j’en ai fait un bracelet que j’ai passé à son poignet et je lui ai donné un autre petit bout de ma voilette qu’elle a rangé dans sa poche. Alors elle est partie en courant, elle s’est arrêtée une fois pour me sourire et a disparu. Sûrement qu’elle se souvient pas aujourd’hui (peut-être qu’elle va lire le livre de Nora, elle doit avoir trente ou trente-cinq ans, mais je crois pas qu’elle se souviendra, je sais pas) ; moi, son sourire, je l’ai gardé toute ma vie et aujourd’hui encore son visage (avec ses cheveux blonds bouclés en bataille et ses joues toutes rouges) il revient dans ma tête comme une photographie très nette, comme si je regardais de près. »

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9 mars 2018 5 09 /03 /mars /2018 09:22

L’incapacité à s’autoévaluer est fréquente. Ne généralisons pas mais souvent, chez les uns, il s’agit d’une surestimation, chez les unes d’une sous-estimation.

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7 mars 2018 3 07 /03 /mars /2018 03:03

Parce qu’une hirondelle ne fait pas le printemps, un paille-en-queue ferait l’été ?

 

 

 

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6 mars 2018 2 06 /03 /mars /2018 03:55

Bien recevoir, c’est faire en sorte que le donneur ne reconnaisse plus son don.

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5 mars 2018 1 05 /03 /mars /2018 03:11

Ce qui te rend plus fort – si tu passes le contrôle – finira par te tuer.

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4 mars 2018 7 04 /03 /mars /2018 03:24

Si tu ne sais pas quoi dire, tu peux te taire, bien sûr ; c’est bien aussi de se taire. Mais si tu veux dire quelque chose à tout prix, laisse-toi emporter par la langue, laisse-toi traverser par elle car, tu l’as bien compris, ce n’est pas toi qui parles, ce n’est pas toi qui dis, c’est elle qui parle en toi.

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3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 03:47

« Après, on est revenus vers Baume, on avait oublié de passer voir la mercerie. La maison avait vieilli, elle semblait inhabitée, il n’y avait plus de toit au-dessus de la cordonnerie. Mais quand même, je me disais, on laisse que des ruines derrière nous ; on a trinqué pour Gustave et Lucienne. »

« Puis on est passés à Nevy-sur-Seille mais y’avait plus de Bélurier depuis belle lurette. Victor était rentré de la guerre sans une blessure, sauf qu’il avait été emporté par la grippe espagnole, en même temps que petit Paul, en 1918. Thérèse était partie avec un autre homme, du côté de Dijon, on l’avait jamais revue ; j’espère qu’elle a trouvé un genre de Séraphin pour elle. »

 « Alors on a filé vers Château-Chalon. J’ai rien reconnu. Rien. J’ai pas retrouvé la grange du père Jacquot que mon père connaissait bien. On a demandé mais les gens, ils se rappelaient pas, on nous a dit que son petit-fils revenait au village de temps en temps et qu’il pourrait nous renseigner peut-être mais il habitait Lyon. Séraphin avait jamais entendu parler du père Jacquot ni de la grange non plus. En fait Yvonne et lui, ils étaient déjà en voyage de noces, c’était comme si ils avançaient dans un pays étranger, moi je visitais mon passé mais c’était quand même un pays étranger. »

« Alors on est repartis pour le château d’Arlay. Là, c’était plutôt un petit détour par le passé d’Yvonne. On est rentrés dans le château en klaxonnant, ça a eu son petit effet. Il y avait le comte et son ami Louis-Gonzague qu’Yvonne avait bien connu à l’époque où elle travaillait au château. Si je ferme les yeux, je vois exactement la scène. Je vous raconte. »

« Messieurs-dames, désolé pour le dérangement, on fait que passer, on venait pour vous faire part de notre mariage et vous associer dans notre... comment on dit déjà, Séraphin ? »

« Mais vous ne dérangez pas du tout, c’est un honneur d’être associés à votre bonheur, bonjour chère Yvonne, bonjour Madame Bélurier, ainsi Monsieur Séraphin est l’heureux élu, et qui donc a la bonne fortune d’être sa moitié ? »

« Alors là, c’est pas facile à compter parce des moitiés, y’en a trois, mais c’est comme ça : monsieur Séraphin, et madame Odette, et aussi moi, Yvonne, tous les trois, c’est un mariage à trois. »

« Un mariage à trois ! Chère Yvonne, vous êtes inénarrable ! »

(Le comte avait toujours été gentil avec Yvonne, il souriait comme quand on raconte une blague mais Louis-Gonzague, lui, il était complètement époustouflé, ça se voyait bien.)

« Mais c’est inouï, cette idée de mariage à trois, c’est inouï et l’amour vous sied à ravir, vous rayonnez. Lady Odette, votre tenue couleur passion, c’est d’un chic épatant. Séraphin, mon vieux, vous êtes béni des dieux. Yvonne, tu as toujours une saison d’avance sur tout le monde et quand on rentre à peine dans l’hiver, tu es déjà au printemps ! »

(Ce bel homme avait du charme, ça on peut pas dire le contraire, je comprends qu’Yvonne elle en pinçait pour lui avant Séraphin.)

« S’il vous faut un témoin, je suis votre homme. Mais vous avez du génie, c’est vous qui avez raison, il faut revoir notre morale et notre code civil, vous êtes les pionniers du Nouveau Monde. Vous êtes notre jeunesse, notre futur ! »

(Je crois qu’il était vraiment sérieux, monsieur Louis-Gonzague. Nous, on voulait pas changer la loi et la vie des gens, en plus on était quand même assez vieux déjà, c’est juste qu’on était trois et qu’on s’aimait et que sur les trois, il y en avait deux qui avaient toujours des idées que personne d’autre avait. Et moi j’avais la chance incroyable d’exister là, en plein milieu des deux. Le comte a fait chercher deux paniers pour nous.)

« Avec nos vœux de bonheur, les plus sincères. »

« Ah ça oui, et bravo encore au trio révolutionnaire ; merci au nom de l’humanité, merci d’ouvrir une voie neuve et audacieuse, merci d’inventer la conjugalité de demain ! »

« Louis-Gonzague, je sais pas si il était un comte aussi mais il était riche, ça c’est Yvonne qui m’a raconté, il s’était vraiment intéressé à elle, bon je sais pourquoi mais pas seulement, et il avait toujours été très poli et généreux et gentil, comme si il faisait pas la différence entre les riches et les pauvres. Et là, je le voyais bien, il regardait la quatrième place vide dans l’Aronde, mais non, c’était pas possible, on était trois, et trois plus un, ça fait quatre, et quatre, c’est deux plus deux et ça Louis-Gonzague, il devait bien le comprendre, c’était pas possible. Dans le premier panier, il y avait des reines-claudes, des mirabelles et des quetsches, dans le deuxième panier il y avait deux bouteilles de vin jaune, un bon morceau de comté (et une enveloppe). »

« Alors Yvonne a compris qu’il fallait qu’elle fasse quelque chose pour Louis-Gonzague ; elle s’est baissée et elle a déchiré une bande de sa jupe et une bande de son jupon, "désolé madame la mercière-couturière mais nos amis sont tellement bons avec nous", elle en a fait une tresse à deux brins, rouge et jaune et l’a nouée comme une lavallière autour du cou de Louis-Gonzague. De toute façon, j’avais pas eu le temps d’ourler, alors j’ai fait la même chose pour le comte. Le comte, il avait un beau et un vrai sourire ; son ami, j’ai bien vu avec son sourire ses yeux mouillés. On est repartis et ils criaient tous "vive les mariés !" »

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 03:45

Je ne prends jamais de selfies.

(Pour être tout à fait honnête, je dois confesser que j’aimerais bien mais je n’y arrive pas, j’ai le bras trop court et le nez trop long.)

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1 mars 2018 4 01 /03 /mars /2018 03:46

Comment la vie peut-elle être si courte alors que les journées sont si longues ?

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 03:55

Laetitia va bien. Hier, aux dires de sa mère, ma voisine, elle a repris de la salade de tomates.

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27 février 2018 2 27 /02 /février /2018 03:17

Oui

Ne confondons pas l’envie et le désir : le premier se comble comme un manque, le second s’exprime comme un chant.

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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 03:26

Quand je pense au moi profond, j’y vois surtout un courant d’air, courant d’idées, de sentiments, d’impressions et autres choses vagues et confuses dont on ignore l’origine et qui nous traversent. Écrire consiste à cristalliser ces souffles instables et leur donner, pour le meilleur ou le pire, consistance et permanence.

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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 03:56

Alors qu’il sortait de son silence, il fut saisi par le vacarme ambiant qui le laissa sans voix.

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