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C'est Peu Dire

  • : Les Restes du Banquet
  • : LA PHRASE DU JOUR. Une "minime" quotidienne, modestement absurde, délibérément aléatoire, conceptuellement festive. Depuis octobre 2007
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Et Moi

  • AR.NO SI
  • Philosophe inquiet, poète infidèle, chercheur en écritures. 55° 27' E 20° 53' S

Un Reste À Retrouver

8 juin 2018 5 08 /06 /juin /2018 02:15

Le problème de l’exclus, c’est qu’il est englué dans son exclusion sans possibilité aucune d’en sortir. Nous autres privilégiés, entrons et sortons à notre guise.

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7 juin 2018 4 07 /06 /juin /2018 02:02

Ailleurs : le problème n’est pas comment y accéder mais comment y séjourner sans souiller le site de nos lieux communs et autres ronds-points.

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6 juin 2018 3 06 /06 /juin /2018 02:46

La médisance, c’est comme les bulots mayo : ce n’est pas très sain mais qu’est-ce que c’est bon !

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5 juin 2018 2 05 /06 /juin /2018 09:08

Belle comme un poème

Déjà commencé

Comme un printemps

À jamais vivant

Elle ne tient pas dans mon haïku

J’aime à la dire et le dire me va

Aladire lira ladira

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4 juin 2018 1 04 /06 /juin /2018 10:10

L’imagination, on ne le dit pas assez, est frugale : elle se nourrit de rêves et ne boit rien.

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3 juin 2018 7 03 /06 /juin /2018 02:55

Restauration rapide, formation accélérée, boutique éphémère, cancer foudroyant, préparation instantanée, café expresso, subito presto… L’homme est vite, aujourd’hui, très vite. Fut un temps, une période de rodage s’imposait.

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2 juin 2018 6 02 /06 /juin /2018 02:57

« Elle commença à branler son jeune camarade qui ferma les yeux, sans doute avait-il dans la tête des images qu’il préférait à ce qu’il voyait dans l’atelier. Sans interrompre son prudent mouvement de poignet, Yvonne jeta à nouveau un coup d’œil dans la fente, par acquit de conscience : Andrée était cette fois à quatre pattes, "sans mentir, ses seins touchent le sol" ; à genoux, Gustave s’affairait derrière elle, essayant d’attraper au passage une mamelle qui bougeait de partout, comme au jeu du foulard rouge. "Et qu’est-ce que j’gagne si j’l’attrape ?" "Un deuxième tour gratis." Ils pouffèrent de rire comme deux gamins malicieux. Puis Gustave se remit à l’ouvrage. ‟Quand même, il lui rentre dedans un peu fort”, il ahanait bruyamment comme les bûcherons de Champagnole quand ils coupent le bois. »

« Yvonne laissa sa fente et revint au sexe de Charles-Marie ; elle mit ses deux mains, c’était vraiment trop gros pour sa bouche et elle renonça définitivement à l’y enfourner, elle se contenta de lécher le gland du bout de la langue ; avec mille précautions elle saisit la bourse, elle était toute petite et tenait bien dans le creux de sa main gauche. De sa main droite elle alla caresser le ventre sans poils du jeune garçon, elle fit le tour jusqu’aux fesses et glissa un doigt dans la raie. Mon Dieu ! Que de choses à toucher ! Que de merveilles à admirer ! Que de lieux à visiter ! Elle aimait tout, partout. »

« De l’autre côté de la porte, ça s’agitait toujours autant, on entendait Andrée gémir comme une oie, Gustave haleter comme un cochon et les corps se cogner violemment l’un contre l’autre. Yvonne se redressa et embrassa Charles-Marie en allant chercher sa langue, comme faisaient les deux hommes sur la photo. C’était son premier baiser. Elle dégusta ça avec délice ! Alors, elle enleva sa culotte et tira Charles-Marie vers l’escalier, elle s’adossa à la troisième marche, posa le pied gauche sur la deuxième et le serra contre elle puis elle guida lentement son sexe dans le sien. "Vas-y tout doucement, rentre juste le bout." »

« Yvonne n’avait aucune idée de la taille de son propre sexe mais elle se doutait bien qu’il devait être plus petit encore que sa bouche, Charles-Marie ne pourrait donc pas rentrer complètement. Elle souleva bien sa jupe pour tout voir : il y avait sa jolie toison dorée qui prenait magnifiquement le seul rai de lumière dans ce coin sombre et rayonnait comme un champ de boutons d’or, il y avait aussi la queue du garçon, si droite et si longue dont une partie importante restait encore dehors, bien visible. Elle sentait la chaleur monter et sa poitrine se mit à durcir, elle ouvrit son chemisier libérant ses deux belles moitiés de reinettes, c’est à ça qu’elle pensait, en tous les cas, pas à des panses de bœuf. Comme pour avoir son avis, elle regarda Charles-Marie interrogative, il lui sourit ; il aimait bien ses reinettes. »

« Tout en la pénétrant doucement et prudemment, il lui caressa les seins ; de son index, il fit le tour du téton, à peine dessiné qui pointait un peu. Mais Yvonne préférait ce qu’il se passait en bas, avec sa main droite, elle prit le sexe du garçon et le fit accélérer un peu, avec son autre main elle attrapa sa bourse qui avait encore diminué, Charles-Marie râlait doucement, il semblait tout apprécier lui aussi, même s’il faisait la grimace. Elle remonta sa main sur son ventre, se palpa les seins qui étaient tout doux mais fermes en même temps puis, elle redescendit vers son propre sexe, elle y mit un doigt, juste au bord parce qu’il n’y avait déjà plus de place, pour accompagner Charles-Marie, elle fut prise alors de spasmes incontrôlables. Le garçon s’inquiéta et se figea, "oh ? ça va pas ?" "si, si, très bien, pitié t’arrête pas, continue, rentre un peu plus, ta queue connaît bien chez moi maintenant." »

 

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1 juin 2018 5 01 /06 /juin /2018 02:28

Le retour fait aimer l’adieu, disait Musset, comme le départ fait aimer le revoir. Instable ou nomade, fugueur ou fuyard comme l’on voudra, l’homme s’enlise dans le séjour fait pour les choses et les morts.

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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 02:30

– Bon ça suffit tous les deux !

– Ouais ben j’ai rien fait, c’est lui qui a commencé, contesta la poule.

– Même pas vrai, objecta l’œuf.

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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 02:07

Le germe, certes, a plus d’avenir que le fruit mais il est moins spacieux, pensait le ver, franchement très opportuniste.

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29 mai 2018 2 29 /05 /mai /2018 02:03

Admirer les héros ne rend pas vertueux mais dispense au moins de prendre des risques inconsidérés.

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28 mai 2018 1 28 /05 /mai /2018 02:35

Au dehors, manque un dedans où pouvoir se réfugier ; au-dedans, manque un dehors où pouvoir se perdre. La frontière est l’impossible lieu à seulement habiter.

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27 mai 2018 7 27 /05 /mai /2018 02:09

Un thé au lit

Un lot de thons

Un teint livide

Un temps voilé

La loi du vent

Le vide au loin

Le monde en moins

Ta voix en moi

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26 mai 2018 6 26 /05 /mai /2018 02:52

« Peu de temps après leur initiation mutuelle, Charles-Marie avait donné rendez-vous à Yvonne. "Viens demain matin, attends que la Lucienne elle part à la messe avec l’Odette et tu viens devant la cordonnerie." Yvonne gardait un délicieux souvenir de ce qu’elle avait vu et fait ; elle accepta volontiers. "C’est pour regarder seulement" confia le garçon, non sans piquer la curiosité d’Yvonne. »

« Le lendemain, Yvonne était au rendez-vous ; Charles-Marie l’attendait. Ils rentrèrent dans la cordonnerie sans faire de bruit et se dirigèrent vers l’atelier au fond, la porte en bois était fermée mais on voyait très bien au travers de fentes laissées par les planches mal ajointées. "Regarde !" Chacun prit sa fente. »

« Yvonne découvrit alors un spectacle ahurissant. Elle avait envie d’hurler de rire mais il ne le fallait pas et tout bien considéré cela réveillait en elle d’autres émotions aussi. Elle se redressa, se tourna vers Charles-Marie et lui sourit ; il lui mit l’index sur la bouche et lui souffla "chut..." comme elle lui avait fait la dernière fois (décidément, elle aimait bien les manières de son camarade). Ils retournèrent à leurs fentes. La vision était terrible, Yvonne pourtant, commençait à avoir une certaine culture en matière d’érotisme depuis qu’elle avait vu les photos de Gustave. »

« Oui mais là, ce n’était pas une photo, c’était comme un film mais en vrai, et avec le son. Elle étouffa à nouveau un rire excité. Il y avait Gustave allongé nu, enfin elle devinait que c’était lui, même si elle ne voyait pas sa tête, et assise sur lui, au niveau de son sexe, il y avait Andrée qui semblait littéralement possédée et gesticulait dans tous les sens. Elle lui tournait le dos. C’était regrettable pour Gustave mais c’était mieux pour les adolescents parce qu’ils la voyaient de face, danser comme une diablesse désarticulée ; Andrée et ses deux seins, énormes comme des outres à moitié vides. "Bon sang ! On dirait des panses de bœufs !" Elle sautait sauvagement et ses panses sautaient avec elle pour rebondir sur son gros ventre qui sautait lui aussi dans un furieux chaos de chairs. C’est dommage on ne voyait pas le membre de Gustave qui était complètement noyé dans la touffe d’Andrée, ah du fourrage il y en avait, du blond et du brun et qui remontait jusqu’au nombril. Elle continuait à tressauter, la tête en arrière, les seins en bataille, la touffe mal taillée. Faut dire aussi que la mère Andrée, elle devait peser son quintal. »

« Puis Andrée se leva. Yvonne découvrit alors le sexe de Gustave qui lui sembla tout petit, elle aurait aimé le voir de plus près, quand même il avait l’air beaucoup plus petit que celui de Charles-Marie, mais il y avait aussi cette bourse gigantesque, "mais combien de boules y’avait en dedans ?" Perdue dans ses interrogations anatomiques, elle sentit la main de Charles-Marie qui prenait tendrement la sienne (décidément elle aimait bien son camarade, elle aimait ses manières de jeune homme doux) et la guida doucement vers sa braguette qu’il avait pris soin d’ouvrir. Yvonne toucha son sexe, elle fut stupéfaite à nouveau par la taille de la chose. Pour sûr, elle était bien plus grosse que celle de Gustave. Délicatement elle sortit la queue de la culotte où elle devait se sentir bien à l’étroit ; elle ne put s’empêcher de l’admirer comme la première fois. Était-elle victime d’une illusion d’optique, peut-être que de près, celle de Gustave aussi était grosse. Quand même, non. »

 

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25 mai 2018 5 25 /05 /mai /2018 02:15

Les grandes questions m’animent, les petits problèmes m’assomment. Je suis meilleur métaphysicien que mécanicien.

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24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 02:24

La Lune court après la Terre qui s’en moque et court après le soleil qui s'en moque et ne pense qu’à lui.

Aurions-nous sous les yeux une métaphore des relations amoureuses ?

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23 mai 2018 3 23 /05 /mai /2018 02:29

Les voyageurs

Qui n’ont plus l’âge

Se font voyeurs.

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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 10:43

Le problème du mariage, c’est qu’il ne respecte pas la saisonnalité :  mangues et framboises à volonté, toute l’année, ça donne envie de pommes.

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 02:16

– Un point, c’est tout.

– Pas du tout ; pour autant, ce n’est pas rien, tant s’en faut.

– Ce n’est pas rien et pourtant, un point ce n’est rien du tout, c’est peu de le dire.

– Certes, un point c’est peu, c’est moins que deux mais, mettons les choses au point, c’est mieux que rien.

– En effet tandis que moins que rien, alors là, c’est vraiment très peu, et c’est bien le moins que l’on puisse dire.

– Parce que rien, c’est quand tout manque – c’est tout dire ! – alors moins que rien, autant le dire, c’est quand plus que tout manque.

– Oui mais plus que tout, ça ne veut rien dire.

– En revanche une question reste entière : plus que rien est-ce moins ou plus que moins que tout ?

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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 04:12

Un confident est moins un spectateur privilégié qu’un souffleur inspiré.

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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 04:29

Dès mon retour à Paris j’appelai Odette. Sa ligne avait été coupée. Elle était morte, ça ne pouvait être que ça. Ou bien, avec un peu de chance, elle avait été hospitalisée – mais non ! on ne coupe pas la ligne des gens hospitalisés. Je fonçais à Lons. Et là effectivement j’apprenais le décès d’Odette le 13 janvier. Elle avait quatre-vingt-dix ans. Je cherchais un événement important à associer à cette date, comme elle le faisait toujours, je ne trouvais rien. Elle était morte seule, sans chienne dans l’espace ou princesse dans le ravin pour l’accompagner. Je lui avais dit que mon livre était presque fini et que je lui en lirais des passages à mon retour de vacances. C’était un double mensonge ; sa mort, tout en me peinant, m’arrangeait malgré tout.

Ses voisins, un jeune couple, m’ont raconté qu’ils avaient trouvé sa porte ouverte le matin en sortant ; ils avaient frappé, appelé et finalement étaient rentrés pour récupérer leur chat qui s’était faufilé. Ils l’avaient trouvée sur son lit encore fait, allongée sur le couvre-lit, la tête délicatement posée sur l’oreiller, comme pour ne pas le froisser. Elle était soigneusement habillée et semblait apaisée, la pièce était en ordre. Ils n’avaient rien trouvé d’anormal, « ça faisait bizarre, tout était bien à sa place, on aurait dit un tableau et ça sentait pas mauvais, mais quand même on voyait bien qu’elle était morte ». Ils avaient juste remarqué qu’elle portait encore un dé à coudre sur le doigt, bien sûr, ils n’avaient pas touché, ils avaient juste pris leur chat et appelé la police. Ils avaient emménagé le 20 décembre et ne l’avaient jamais rencontrée. « Quand même, c’est bien triste de mourir sans famille ; on aurait dû faire quelque chose pour elle à Noël. »

À la mairie on m’a dit qu’elle avait été emmenée à la maison funéraire, rue Robert Schumann, ou peut-être au crématorium. Comme je n’étais pas de la famille, on n’avait pas voulu m’en dire plus. Je suis allée au cimetière, on m’a confirmé qu’Odette Bélurier avait été incinérée le 17 janvier. Le service social de la mairie avait pris en charge les frais de crémation. Les cendres seraient gardées un an puis dispersées, mais si je voulais, je pouvais aller les jeter moi-même dans le Jardin des Souvenirs du cimetière. Il me faudrait pour cela payer le prix d’une urne, la moins chère était à 50 francs, une deux-litres-et-demie suffirait. Je suis donc allée disperser les cendres d’Odette. Un responsable m’a accompagnée et m’a dit, un peu gêné « elle portait un dé à coudre au doigt, j’ai dû vérifier, il y avait des initiales gravées à l’intérieur, je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas que vous alliez venir, comme elle était morte seule, je m’étais dit qu’elle se l’était mis elle-même pour mourir avec, alors je lui ai laissé, j’espère que vous ne le vouliez pas ». « Non, merci, c’est très bien, merci pour tout. »

 

Je me surprends à ne pas être triste. Bien sûr, je m’étais attachée à elle et elle à moi. Je crois sincèrement que je lui ai permis d’apprécier ses dernières années, mais depuis un ou deux mois, en fait depuis le récit du « mariage à trois », elle n’avait plus rien enregistré et parlait de moins en moins.

C’est très décevant parce qu’elle n’a pas eu le temps de verbaliser les événements du drame. Cela étant, j’ai suffisamment d’éléments pour étayer mes hypothèses. J’ai vu juste, sans aucun doute, et sa mort est à la fois une libération et une injonction. Je peux, je dois tout dire maintenant. Mes scénarios ne sont rien d’autre que ce qu’Odette a voulu dire sans avoir pu le faire. Elle savait pour Berthe et son père, c’est évident, et elle a fini par apprendre pour Charles-Marie, Yvonne et Ti Paul.

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18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 12:13

Éveil des sens pour les tout-petits, éveil musical, esthétique pour les moins de cinq ans qui écoutent Prokofiev, admirent Kandinsky et cheminent avec Platon.

Non mais de qui se moque-t-on ? Qui sont les endormis, les léthargiques, les zombies ternes et usés, les drogués du caddy, les captifs de la Une ou de la Deux, les molasses délavées, les abrutis du pouce, les blasés, les fanés, les tièdes ? Qui a besoin d’être éveillé, secoué, bousculé ? Les moins de cinq ans ?

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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 04:02

– Alors dites-nous jeune fille, vous n’avez pas gagné la finale puisque vous avez été écartée dès le premier tour avec le score le plus bas de l’histoire de ce concours. Est-ce que vous réalisez ?

– Non, vraiment, je ne trouve pas les mots. C’est incroyable, je suis toujours sur mon petit nuage.

– Est-ce que vous vous doutiez en commençant que ça se passerait aussi mal ?

– Pas du tout, je n’en reviens toujours pas, je pensais tranquillement aller jusqu’en finale. À aucun moment je n’ai imaginé un échec aussi impressionnant.

– Vous allez sûrement être rapidement oubliée mais avant cela vous avez toujours fait partie des non-favoris, était-ce une pression supplémentaire ?

– En un sens oui, ce n’était pas facile, parce qu’on se dit qu’il ne faut vraiment pas décevoir.

– Depuis votre élimination précoce, le regard des autres a-t-il changé ?

– Oui, sûrement, intérieurement, mais je fais semblant de ne pas m’en apercevoir et surtout, je voudrais leur dire que moi, je n’ai pas changé, je suis toujours la même et même que si ils veulent, ils peuvent me demander un autographe.

– Un dernier mot pour tous ceux qui ont voté pour vos adversaires ?

– Les féliciter pour leur goût très sûr et les remercier de la confiance qu’ils leur accordent.

– Merci et encore bravo pour cet échec aussi magistral.

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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 15:33

À la pleine conscience, je préfère les plis, les fronces, les ombres et les retraits, les embarras, les cachettes, les coulisses et les greniers.

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14 mai 2018 1 14 /05 /mai /2018 02:08

Il faut avoir le cœur de dire à un enfant que son dessin est immonde et que décidemment non, l’art n’est pas son truc, qu’il devrait essayer la trigonométrie. De même, quelqu’un devrait se charger de Lui avouer que créer un monde est au-delà de ses compétences et qu’Il devrait plutôt courir après les comètes – ce qui, en soi, n’a rien de dégradant.

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