Il y a ceux qui copient, sans le dire, ceux qui imitent, sans le savoir et ceux qui jalousent, faute de pouvoir.
Les autres jouent au scrabble.
Il y a ceux qui copient, sans le dire, ceux qui imitent, sans le savoir et ceux qui jalousent, faute de pouvoir.
Les autres jouent au scrabble.
Le grand livre du monde.
Manifestement un premier jet, touffus et baroque, trop d’adjectifs, ponctuation lacunaire.
Prometteur néanmoins.
D’abord tu exiges
Ensuite tu imposes
Enfin tu regrettes
Loisirs écologiques : vacances durables
Postillons généreux et gracieuses gesticulations épuisent-ils l’action politique ?
Arrime ton cœur, donne du mou à ton âme et laisse aller ton esprit.
Que fais-tu de ton savoir, toi que personne n’interroge ?
L’impair souvent blesse mais jamais n’ennuie quand le pair parfois renforce mais toujours éteint.
Vouloir l’intégration, n’est-ce pas toujours, secrètement, vouloir la désintégration.
Sauf à devenir, on ne saurait continuer d’être. Mais devenir, n’est-ce toujours devenir autre, partant, cesser d’être même ? Être encore et toujours tel, alors, serait − par impossible − renoncer à devenir et, finalement, s’interdire d’être.
Faudra-t-il alors conclure − ô vertigineuse rhétorique qui, bien plus âprement que la douleur la plus aiguë, bien plus délicatement que le transport le plus troublant, me donne à sentir − qu’il faut cesser d’être −abstention princeps − pour continuer à être − projet fondateur ?
Si peu tu sais
Si loin tu veux
Si mal tu vois
Si haut tu crois
Comme le temps passe, dites-vous !
Assurément non. Bien agrippé à votre visage, il reste là et s’exhibe, tout en creux et en bosses.
Bonne nouvelle pour les cancres.
Statistiquement, il est tout aussi difficile d’arriver 27e ou 385e que premier.
Quel hasard, quelle chance inespérée que nous soyons tombés pile entre l’infiniment trop grand, cet immense vide si froid à peine troué de presque riens et l’infiniment trop petit, surpeuplé, tout en larves grouilleuses.
Comparaison n’est que raison et calcul, restes et dividendes.
Accueille les rythmes et mêle les saisons, florilèges et sarabandes.
Avance sans conquérir et chante sans charmer.
Avec le temps, les certitudes douteuses et puissamment charpentées d’une jeunesse braillarde laissent place aux doutes certains et nerveusement scandés d’une vieillesse gâteuse.
− Que sais-tu de la montagne, toi petit homme d’en bas ?
− Que sais-tu de la vallée, toi petit dieu d’en haut ?
− Que savez-vous du voyage, vous dont les regards s’agrippent à leur géographie ?
Accoudé à mes incertitudes, je les regarde raidir leur grammaire. Ils ont oublié le cri et la danse et l’oubli − gardiens jaloux et zélés qui n’ont plus de l’enfance que le rêve d’infini.
Je te le rendrais bien ton amour, mais, tu le comprendras, je voudrais d’abord le mesurer précisément pour être sûr de ne pas te retourner moins et te léser. Tes plaintes alors seraient fort légitimes.
Noces de feu
Fosses à nœuds
Nonnes osseuses
Fesses à vœux
Monde grisé mais sans ivresse.
Il est des vies proprement ourlées, d’autres sont frangées.
Toutes s’effilochent.
− Je même.
− Itou
− Et you ?
− Comme te
Le blogueur, cet épistolier autarcique, ce hâbleur narcissique : miroir, miroir, dis-moi que mon écriture est la plus belle.