− T’as fait quoi ce weekend ?
− Je suis restée ici. Et toi ?
− Moi aussi, répondit la cage d’escalier 3A à sa voisine la 3B.
− T’as fait quoi ce weekend ?
− Je suis restée ici. Et toi ?
− Moi aussi, répondit la cage d’escalier 3A à sa voisine la 3B.
Suis même pas capable d’être bipolaire, s’acharnait le dépressif.
Mains dans les poches ou doigts dans le nez, il faut choisir.
Sauf à être un couturier inventif.
− Viens, tu as l’air vraiment étrange et pourtant tes silences me parlent et me touchent !
− Peux pas. Viens toi, tu sembles si différente, je ne te connais pas mais tu me manques depuis toujours !
− Peux pas non plus.
Bien plus terrible que la passion tragique de Roméo et Juliette est l’amour fatalement impossible quoique définitivement inextinguible entre Ici et Ailleurs.
Merci de bien vouloir laisser les toits ouverts afin de ne pas entraver le lâcher d’intuitions.
Comme une voiture-balai méticuleuse, il ramassait toutes les émotions qui pouvaient traîner ici ou là.
À peu de choses près, j’ai la gueule dans le cul ce matin marmonna, non sans pertinence, l’ouroboros.
Les absents ont toujours tort
Les présents prennent toujours tout
Pour les autres rien n’est prévu.
Une seconde, je me rhabille, dit le squelette, plus facétieux que pudique.
Merci de bien vouloir délacer vos sushis avant de poster vos fantasmes afin que les échanges soient fluides et constructifs.
Pour une raison que je ne m’explique pas, j’ai cessé de chercher, avec le temps, à comprendre pourquoi je ne cherche plus à tout expliquer.
Lorsque le sage montre la lune, l’idiot y va.
Lorsque la lune montre son idiot, le sage prend son pied.
Il avait les lèvres épatées, le nez crépu et les cheveux lippus, mais ce qui surprenait surtout, c’était ses ridicules oreilles décollées.
Lorsque le sage monte la lune, l’idiot se met le doigt dans l’œil.
Lorsque le doigt lune le sage, l’idiot soigne la luge
Lorsque la lune fait un doigt au sage, l’idiot regarde sa montre.
Lorsque le sage montre la lune du doigt, la lune se sent visée – l’idiote.
Lorsque l’idiot montre sa lune, le sage regarde où il se doit.
Quoique fort délicat et toujours très élégant, il mourut d’un immonde cancer du côlon.
Il se peut que l’émission d’ondes positives menace, elle aussi, l’intégrité de la couche d’ozone.
− Au secours ! au secours ! ouvrez vite madame Ova, je suis poursuivi par une bande de fous furieux.
− Ouh la la ! Entre vite mon petit Spermo.
− Merci madame Ova, je ne resterai pas longtemps et saurai me faire tout petit.
− Rien ne presse, mon Spermitou. Et puis tu sais dehors c’est dur, le chômage, la surpopulation, la sécheresse, l’identité nationale, FaceBook. On meurt pauvre et seul.
− Ah, vous êtes vraiment gentille, madame Ova. Mais quand même, je ne vais pas vous déranger, et puis, il y a mes potes. D’ailleurs ils m’appellent Sperman, je préfère, si vous voulez bien. Bon, eh bien je vais y aller, madame Ov…
− Pauvre crétin ! Tu n’as pas vu que chez moi il y a une porte d’entrée mais pas de porte de sortie. Allez, va chercher la serpillère, après tu iras torcher les gosses.
− Mon Dieu ! C’était un piège, et il a fallu que ça tombe sur moi…
Cette histoire vraie a eu lieu près de chez moi, il n’y a pas très longtemps. Je suis, depuis, sans nouvelle de Spermo et, pour ne rien vous cacher, je suis inquiet.
Soyez prudents !
La mastication rend sourd.
La rumination rend sombre.
La constipation rend fou.
La fornication rend mou.
Mais il vous reste la méditation, la lévitation, la congélation, la végétation et la télévision. Ce qui fait beaucoup pour un dimanche.
Self made man, d’accord mais le plus difficile c’est l’épilation des poils du haut du dos.
Comble de malchance, ce sont les plus disgracieux.
Une banane, me dites-vous, est un peu comme une cerise jaune et longue sans noyau.
Soit, mais que faites-vous alors de Lioubov Andréevna (Любовь Андреевна) ?