22 février 2008
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J’écris tous les matins comme d’autres font leur lit.
Bien sûr, rien n’oblige à cette hygiène quotidienne, vaine peut-être, désuète sans doute, présomptueuse assurément ; mais jamais on ne me fera croire qu’il est préférable de se taire.
On peut trier, parler court, mais aucun silence n’est œuvre.
18 février 2008
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Sans cesse je m’interroge et ressasse, inlassablement : est-ce que la mer descend d’abord, aventurière audacieuse et curieuse, pour ensuite, nostalgique ou penaude, remonter, ou bien à
l’inverse, monte-t-elle d’abord, terrienne sociable et timorée, pour ensuite, déçue ou blasée, redescendre ?
30 décembre 2007
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Unir et unifier sont trop proches d’uniformiser pour ne pas être suspects.
28 décembre 2007
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La pensée ménage et élève, l’intelligence sépare ; le sentiment ouvre et entremêle, la passion isole.
La lexicologie a quelque chose d'agréablement docile, les mots se plient timidement aux définitions. L'existence est plus revêche.
11 décembre 2007
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06:33
Le réel est docile, il serait tout disposé à se laisser inventer avec passion ; au lieu de cela on s’acharne à le décrire avec précision.
4 novembre 2007
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06:00
La raison pour nous sauver de la violence des pulsions.
L'absurde pour nous sauver de la violence de la raison.
Mais qui nous sauvera de la violence de l'absurde ?
27 octobre 2007
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08:29
Libérer le désir sans l'éteindre ni l'exténuer.